Life is a beach!!
Bonjour à tous ! Je m’élance directement dans ma prose car il y a tellement de choses à raconter concernant ces trois dernières semaines, avec dans l’ordre mon anniversaire, les six jours en Thaïlande puis les sept jours aux Fidji. Bon, cette petite intro peut laisser penser qu’on se la coule douce ici, mais au fil de nos récits, vous verrez que c’est encore pire que ça.
Tout a débuté à 16h le samedi 4 avril. Avec mes chers colocs et Katrina, nous nous sommes préparés à un évènement de malade : une bataille de polochons dans Melbourne. Grâce à la magie de facebook, nous nous sommes retrouvés près de 200 personnes armées jusqu’aux dents dans un parc melbournien. Les règles étaient claires : se défouler ludiquement et dans la bonne humeur. C’est donc ce que nous avons fait pendant une demie heure, à mettre des coups de coussin, à s’en prendre, à avaler les plumes qui volaient… heureusement pour moi, mon polochon était assez dur (aurais je ajouté des magazines dedans ?) ce qui fait que lorsque je frappais, ma cible ne répliquait pas, trop occuper à « récupérer » de l’attaque reçue. On s’était organisé pour aller attaquer les autres à plusieurs (lâche mais efficace). On a vraiment bien rigolé. Après la bataille, nous sommes retournés à l’appart, avons fait un stop au spa puis avons préparé la soirée de mes 25 ans. Quelques heures plus tard (et beaucoup de boissons testées), mes copains arrivent avec un gâteau… et déclenchent l’alarme incendie à cause des bougies. Sinon, l’alcool a eu raison de moi et j’ai mal terminé (je vous passe les détails). Le lendemain, on a très fortement apprécié de commencer la journée par une grosse heure de spa (avant de nettoyer l’appart). Mais je crois que je suis devenu trop vieux pour ces choses là car pendant les deux jours suivants, j’avais toujours des courbatures et un léger mal de tête (autre explication plausible : la violence de la bataille de polochons).
Heureusement, j’étais remis le mardi pour le départ en Thaïlande. C’est le mardi 7 qu’avec Maëlle (qui rentrait juste de 5 jours dans le désert australien) on a pris l’avion direction Bangkok. Après 9h de vol épuisant (ce n’est pas facile de supporter Maëlle), nous sommes arrivés à l’aéroport. Il était environ 22h, l’air étouffant (près de 30° avec beaucoup d’humidité. Nous avons choisi la facilité : un chauffeur nous attendait pour nous mener à notre hôtel. Nous avons bien rigolé car le gars ne savait pas trop où se situait notre hôtel donc il s’arrêtait pour demander à des taxis, téléphonait à ses potes pour avoir des infos… une fois (enfin) arrivés, nous avons investit notre chambre pour nous reposer avant la journée marathon prévue le lendemain.
Mercredi 8 avril : nous nous sommes réveillés plus tôt que l’heure du petit déj de l’hôtel. Nous avons donc décidé d’aller marcher dans le quartier pour voir le réveil de Bangkok. Après avoir suivi quelques ruelles étroites et sombres, nous sommes arrivés à un endroit bondé pour l’heure (7h) et qui regroupait tous les vendeurs de ticket de loterie.
Après le petit déjeuner, nous avons rencontré un conducteur de tuktuk prêt à nous emmener visiter Bangkok pour pas cher. Le tuktuk est un véhicule où le conducteur a un guidon de moto alors qu’à l’arrière il y a 2/3 places pour les passagers. C’est le moins cher pour se déplacer en ville et il y en a partout en ville. Nous sommes donc partis en tuktuk sur le bord du fleuve, d’où nous sommes montés dans une barque pour faire un tour du fleuve et des arrières de la ville (une partie de la ville est construite sur pilotis, ce qui vaut à Bangkok le surnom de « Venise orientale »). Ce tour était bien sympa car pendant une heure, on a pu voir un peu les quartiers résidentiels, les différents temples bouddhistes, les statues bouddhistes que pratiquement tout le monde a dans son jardin, un bateau-poubelle, un marché flottant (mais qu’est ce que c’est ? en fait, à certains endroits sur la rivière, il y a des gens qui ont leur barque remplie de fruits, gadgets, vêtements… et qui viennent les vendre aux touristes et locaux qui passent en bateau. Quand on y était, il y avait seulement 3 / 4 marchands, mais apparemment, certains jours, il y a des bouchons sur la rivière tellement qu’ils sont nombreux. Après cette balade fluviale, nous avons repris le tuktuk pour découvrir la ville et ses richesses. Nous avons fait un premier stop dans un temple bouddhiste avec à l’extérieur un bouddha géant (45m d’après le guide). Puis nous voulions voir le parlement et une statue « à ne pas manquer » juste à côté, mais il y avait les « chemises rouges » qui bloquaient l’endroit pour manifester leur contestation contre le gouvernement. D’ailleurs, pour tous ceux qui se sont inquiété pour nous, on n’a pas du tout eu de problèmes car les protestations se sont durcies le jour après qu’on ai quitté Bangkok (l’histoire ne dira surement jamais que j’ai eu une discussion avec les leaders du mouvement et que je leur ai rappelé que des fois il faut passer par la violence pour s’imposer, comme la révolution française… et il m’ont écouté je crois. lol). Pour éviter les problèmes nous nous sommes rabattus sur un autre temple. Ensuite, nous avons gravi le Golden Mount au sommet duquel il y avait… un temple. Celui là surplombait la ville et se démarquait par ses gongs de 4 / 5 mètres de diamètre. Puis nous sommes allés au Royal Palace (oui, la Thaïlande est un pays qui a un roi mais dirigée par un gouvernement élu par le peuple, enfin, quand il n’y a pas de falsification de résultats) et le Wat Po (Wat = temple) juste à côté. Mais par manque de temps et le monde qui se bousculait, on est parti pour visiter notre dernier temple de la journée : le Wat Arun. En fait, c’est un temple bouddhiste où il y a deux temples principaux et plein de constructions religieuses, dont une école de buddhas. Ainsi on a pu voir tous ces gamins de 7 à 14 ans avec leur tunique orange déambuler dans l’enceinte. Quand ils m’ont vu débarquer, ça a été la folie : tout le monde croyait que Bouddha s’était réincarné en moi tellement je transpire la zénitude (obligatoire pour rester si longtemps avec ma future moitié).
Ensuite, nous avons mangé un bout avant d’aller faire du shopping dans un centre commercial immense : 7 étages et aussi grand que six ou sept terrains de foot. On a acheté plein de trucs pas chers : carte mémoire 2 gigas pour l’appareil photo de Maëlle à 7€, pantalon Levis pour moi à 20€… mais il faut faire bien attention (surtout pour l’électronique) car c’est aussi le paradis des faux produits. Ainsi, après avoir passé une demi-heure à inspecter un ipod, Maëlle l’a finalement acheté. Mais plus on se baladait dans les autres magasins et plus on se posait des questions. On est allé demander à un gars qui nous a bien confirmé que c’était un faux. On est alors retourné au magasin pour se faire rembourser.
Le soir, on a encore fait du shopping sur le marché permanent qui se tient dans la rue de notre hôtel. Ensuite, on est allé tester les massages thaïlandais : c’est très physique et ça fait un peu mal. Le masseur te tord dans tous les sens, il utilise ses pieds, ses coudes, ses poings… et en sortant, on était claqués. On avait presque plus la force de marcher. En fait la masseuse nous a expliqué que c’est normal car traditionnellement, c’est un massage que font les femmes aux hommes qui rentrent d’un journée de dur labeur dans les champs et ça les aide à récupérer plus vite car après un massage, tu te couches direct. Conclusion, nous nous sommes couchés alors qu’on voulait sortir.
Jeudi 9 avril : levé 4h30 du matin pour prendre une navette pour l’aéroport car on partait sur Phuket, au sud. Là encore, on a vu la ponctualité thaï : le rendez vous était à 5h du mat, le mini bus arrive vers 5h30 et attend quelques instants pour voir s’il n’y a pas des gens dans la rue qui veulent aller à l’aéroport. Après un voyage tranquille, nous arrivons sur l’île de Phuket vers 11h. Puis nous prenons le bus pour le bus pour aller à Phuket Town (1h) et enfin notre hôtel. En fait, on ne savait pas trop à quoi s’attendre dans cette ville, donc on avait rien réservé pour les jours suivants. Cela a été notre tâche pour l’après midi vu la pluie incessante, une balade mouillée et décevante (il n’y a rien à voir à Phuket town et les rues ne sont pas très propres. Ce qu’on ne savait pas, c’est que quand les gens parlent de Phuket, ils parlent des villes et plages de l’ouest de l’île, qui sont très touristiques et non de Phuket town !) et rien à faire dans ces conditions.
Nous avons alors pu voir l’accueil et l’aide thaïlandais : nous sommes allés dans une sorte d’agence de voyage locale pour organiser nos excursions. Deux filles se sont occupées de nous, nous conseillant les choses à voir, celles moins bien, réservant nos tickets de bateau, de bus, nous amenant de l’eau et allumant le ventilateur quand Maëlle a dit qu’elle avait trop chaud. Pour une île où l’on voulait aller, elles ont passé ¾ d’heure à appeler des hôtels pour connaître le prix et les disponibilités, refusant presque de nous laisser partir tant qu’elles n’en avaient pas trouvé un correspondant à nos critères…
La fin de journée a été un peu longue étant donné qu’il pleuvait très fort et qu’il n’y avait rien à faire. Nous avons fait un peu d’internet et , inévitablement, notre heure quotidienne de massage (1h pour 6€, on en profite, ça ne va pas durer).
Vendredi 10 avril : on est allé prendre le bateau de Phuket Town à Koh Phi Phi, une des plus belles îles au monde selon les guides touristiques que j’avais pu lire sur le net. On a encore pu observer la technique particulière thaïlandaise pour monter sur le bateau : là bas, ils n’ont qu’un quai pour tous les bateaux du port. Ces derniers sont donc tous les uns contre les autres et tu dois passer avec tes valises de bateau en bateau jusqu’à ce que tu trouves enfin le tien. Mais comme les bateaux sont de hauteur différente, tu montes et descend des échelles, tu dois faire avec les ponts glissants… alors on a rigolé avec Maëlle en voyant un groupe de vieux japonais qui galéraient.
Après 2 h de traversée, nous arrivons sur l’île et là nous frétillons de bonheur : eau turquoise, plages blanches, soleil, barques pour aller où tu veux, gens accueillants… après avoir posé nos valises et mangé un bout, on est allé se balader (pieds nus) dans le seul village de l’île puis on a profité de la plage pendant 2h. Bizarrement, on rentrait assez facilement dans l’eau (température de l’air = 35°, température de l’eau = 28°). Vers 15h, nous avons rallié le port pour embarquer sur un petit bateau rapide pour faire le tour de l’île par la mer et faire un peu de plongée avec les masques et tubas, pour voir les petits poissons. Et là on a vraiment passé une après midi de rêve. On avait le bateau pour nous deux. On a fait une première halte à Shark Point pour voir les poissons et les requins. Une fois dans l’eau, tu flippes un peu car tu te dis que si tu vois le requin, c’est bien, mais si c’est lui qui te voit, ça peut faire mal (nonobstant les guides qui te jurent qu’il n’y a jamais eu d’attaques ici). Mais après 20 bonnes minutes dans l’eau, la déception était de taille car on n’avait pas vu un seul de ces prédateur tant redoutés (avaient-ils peur de moi ?). On s’est dit que ça devait encore être un attrape touristes…
Nous avons repris le cours de notre balade sur l’eau, les cheveux au vent, le bateau qui allait à 70km/h et prenait les vagues. Notre seconde pause était dans une superbe eau turquoise où l’on a pu voir des poissons de toutes les couleurs et le corail. En remontant sur le bateau, des boissons rafraichissantes et des fruits frais coupés en rondelles nous attendaient.
Avant le troisième stop, nous avons navigué le long des roches de l’île pour voir les effets de l’érosion sur les falaises de centaines de mètres de haut, les caves, les poissons plus ou moins grands qui grouillaient dans ces eaux transparentes… puis le troisième stop : il y avait une plage avec des singes. Nous avons chaussé les palmes / tubas / lunettes et avons risqué nos vies (il y avait des oursins avec des pics de 30 / 40 cm) pour aller sur la plage. Mais entre temps, les singes étaient repartis dans leur forêt tropicale. Pas grave, nous avons encore passé 20 bonnes minutes dans l’eau.
Le quatrième stop nous a permis de voir un banc de petits poissons presque transparents mais qui, tous ensembles, formaient une tâche sombre impressionnante (je pense qu’il y avait près de 10000 poissons, si ce n’est plus). En rentrant, on a assisté à un moment de paisibilité parfait. Comme il y avait le coucher de soleil, le capitaine de l’embarcation a stoppé le moteur. On était seuls au milieu de l’océan, des îles superbes autours de nous, 30° (la nuit tombait donc il ne faisait plus très chaud) et làil y a eu une très légère pluie. On avait ainsi un superbe cadre devant nous et le bruit du clapotis des gouttes d’eau de la pluie dans la mer pour nous bercer. Voilà, j’arrête ici le portrait car sinon on va bientôt me prendre pour Marguerite Duras. Tout ça pour dire que l’on a bien profité de ce moment et presque pensé à tous ceux qui bossent en France. La soirée a été banale : repas thaï, massages et dodo dans une chaleur écrasante.
Samedi 11 avril : boostés par les émotions d’hier, nous avons acheté des tickets pour faire le tour de la deuxième partie de l’île de Koh Phi Phi, qui est au sud et plus petite que la principale. Nous sommes partis à 9h du matin sur une barque motorisée qui bougeait pas mal face aux vagues. Le matin, en attendant le départ, on a pu voir la douche d’un thaïlandais : il y a des gros bacs sous les gouttières de toits pour récolter la pluie, le gars va dedans, se savonne et se rince dedans. En ce qui concerne l’excursion, nous avons fait deux stops pour voir des poissons toujours plus beaux les uns que les autres, nous avons foulé la célèbre plage de Maya Bay (c’est là qu’a été tourné le superbe film « la plage » avec Leonardo Dicaprio, Guillaume Canet, Virginie Ledoyen…). Et vous verrez sur les photos que c’est un superbe endroit, avec l’eau turquoise, la plage blanche et des centaines de touristes. La balade s’est terminée par une halte sur Monkey Beach où l’on a pu voir les singes de très près, leur donner à manger et même toucher les moins peureux.
Ensuite, après la fin du tour, nous avons pris un bateau faisant la liaison entre Koh Phi Phi et la ville de Krabi (sur le continent), où nous avons fait un peu de shopping dans un marché local. Puis nous avonspris un tuktuk pour regagner notre destination finale de la journée : Ao Nang. En arrivant sur place, nous avons été émerveillés car le soleil se couchait sur la mer et toutes les îles très proches. Après être passés à l’hôtel, nous sommes allés manger. J’ai tenté l’immersion totale en prenant un plat typique avec des nouilles, des légumes et je pense du poisson pourri car pendant la nuit, j’ai eu un peu mal au ventre.
Dimanche 12 avril : étant donné que l’on devait prendre le bateau pour retourner sur l’ïle de Phuket à 15h, cela nous a empêché de faire la visite des îles aux alentours (où beaucoup de films ont été tournés eu égard leur côté paradisiaque. Faits marquants : l’une est nommée James Bond Island et une autre Koh Lanta, qui est loin d’être déserte). Par conséquent, on a marché sur la plage, on a fait les magasins (pas cher) et on a profité des paysages.
Lorsqu’il a fallu prendre le bateau, on a encore eu une surprise : l’embarcadère était à sec dû à la marée basse. On nous a donc envoyé dans des barques afin de faire le taxi entre la plage et le bateau qui mouillait un peu au large. Et là on a vu des purs touristes anglaises qui étaient effrayées dès que la barque penchait. Bien évidemment, avec Maëlle, on les a mis en confiance en n’arrêtant pas de bouger, prétextant chercher des choses dans la valise pour se lever, prenant des photos…
Une fois arrivés à Phuket Town, nous avons pris le mini bus pour aller à Patong, la ville branchée de l’île (ce que l’on a su qu’à la fin du voyage). Lorsque nous sommes arrivés sur place, nous avons eu le plaisir d’être plongés dans les traditions thaï : pour leurs fêtes de fin d’année (le nouvel an Thaïlandais est le 13 avril cette année), tout le monde sort dans la rue avec pistolets à eau ou bouteilles pour mouiller les autres. Donc nous sommes arrivés à l’hôtel trempés. En soirée, Maëlle ne se sentait pas bien et est restée à l’hôtel pendant que je me suis baladé dans la ville, esquivant les gerbes d’eau (bien que théoriquement le « jeu » se termine à 21h). J’ai pu voir les « professionnelles » thaïlandaises qui attendent devant les bars et se jettent sur le premier qui passe, engageant la conversation et invitant à se faire payer un coup… à boire (plus si affinité ou porte monnaie rempli). D’ailleurs, on a été frappé par le nombre de couples vieux blanc – jeune thaï qu’il y avait de partout où l’on est passé.
J’ai également assisté à un lâcher de flambeaux de la plage : pour que les résolutions de nouvel an se réalisent, les thaïlandais allument une bougie qui envoie leur air chaud dans un sac plastique (ce sont des mongolfières miniatures). C’est très joli de voir ces centaines de lumières s’élever dans le ciel étoilé. Sur le chemin du retour, je ne faisais pas attention et j’ai une nouvelle fois fini trempé.
Lundi 13 avril : nous nous sommes levés et avons décidé d’utiliser le moyen de transport le plus commun : le scooter. Nous en avons loué un pour la journée. Pour l’échauffer, nous sommes allés prendre notre petit déjeuner sur le bord de la plage. Dès 9h il y avait des centaines de gens qui mouillaient les passants (heureusement il faisait déjà 30°). En rentrant à notre hôtel, il y avait tout le staff avec tuyau d’arrosage, poubelles remplies d’eau, pistolets à eau et sceaux d’eau. Ils nous ont assaillit et nous ont expliqué que le 13 était férié et que la seule chose à faire est de participer à cette bataille d’eau géante. Pendant 2h nous avons ainsi rejoins leur groupe sur le trottoir, en détrempant tout individu à pied, vélo, scooter, moto, voiture.
En début d’aprem, on voulait faire un tour d’éléphant dans un coin de campagne, mais lorsqu’on est passé dans la rue principale de Patong, on a vraiment saisi l’ampleur de la fête et on y a participé : tous les magasins fermés, les trottoirs plein à craquer, des milliers de gens avec leurs différentes armes et des places publiques où il y avait de la (très) bonne musique à fond, un dancefloor arrosé à coups de lances à incendie… un truc de fou. Nous avons donc garé le scooter et nous sommes calés devant un magasin de plongée car il y avait des jeunes sympas et en face la musique à fond. Au bout d’un moment, après avoir sympathisé avec le proprio et dancé devant son magasin, il nous a donné un T-shirt et nous a offert des bières toute l’après midi. Autant dire qu’on en a bien profité. Apparemment, le plus gros était à venir en soirée, mais nous avons été obligés d’abandonner nos positions car notre avion de retour était vers 19h. Nous avons donc regagné l’aéroport et pris l’avion qui nous amenait à Sydney. On n’arrêtait pas de se repasser les vidéos qu’on a faites de la bataille d’eau. Dans l’avion, on était un peu triste de quitter la Thaïlande mais on s’est souvenu qu’on allait une semaine aux Fidjis, donc ça allait mieux…
Mardi 14 avril : c’était une journée de transition à Sydney. Le matin, j’ai fait découvrir rapidement les endroits touristiques et inévitables à Maëlle. Puis nous sommes allés parfaire notre bronzage sur Bondi Beach. J’ai joué mon vieux baroudeur en racontant mes histoires de cet été, les attaques de requin à Bondi, les « on dit » de l’endroit. Le soir, on est allé squatter chez un copain italien. On a regardé une émission australienne (Bondi Rescue ou la vie des lifeguards de la plage de Bondi. J’étais un peu jaloux car moi, personne ne m’a filmé quand je sauvais d’innombrables vies aux States) et par magie, le reportage du jour a illustré mes propos en montrant des images de l’attaque de requin qui a eu lieu en février (ah ben quand on arrivait à Bondi avec Julie).
Mercredi 15 avril : départ de Bondi à 4h30 du matin pour rallier l’aéroport. 8h30, l’avion décolle en direction de Nadi, Fidji. Après un vol légèrement mouvementé, nous nous posons sans encombre. Lorsque l’on est descendu de l’avion, il y avait 5-6 fidjiens en chemise à fleurs et la guitare à la main qui nous chantaient leur hymne de bienvenue. Après, nous avons laissé nos affaires à l’auberge de jeunesse puis visité Nadi. En fait on s’est un peu embêté car il n’y a pas de plage et dans la ville, on sent qu’on est dans un pays en voie de développement : les routes sont pleines de trous, les voitures sont vieilles et rouillées, les gens sont habillés en vêtements déchirés…la soirée a également été un peu longue : film très nul, ventilos de la chambre qui ne marchent pas et bruit du karaoké juste à côté.
Jeudi 16 avril : nous sommes allés au port pour qu’un bateau nous amène sur les îles Yasawa (au nord ouest des Fidji) car les Fidji sont constitués de deux îles principales et de 338 îles annexes, plus ou moins grandes, plus ou moins civilisées, mais toutes merveilleuses (d’après le guide). Vers 10h30 nous arrivons près de notre île : Kuata. Là il n’y a pas de port mais une barque qui vient nous chercher. En arrivant sur la plage, nous sommes accueillis à nouveau par un groupe d’autochtones qui chantait. Il faisait prés de 35°. On a donc décidé de faire une journée feignante et de se reposer car nous n’avions pas beaucoup dormi ces dernières nuits. Pour cela, on a commencé par une petite baignade dans l’eau turquoise, puis on s’est calé sur la plage et les hamacs tendus entre les cocotiers. Très reposant et exactement l’idée que l’on se fait des destinations de rêve comme celle-ci.
En fin d’après midi, j’ai rejoins un groupe de fidjiens et de touristes pour jouer au foot puis au volley. Ensuite, on a passé un moment dans l’eau toujours chaude alors que le soleil se couchait doucement à l’horizon : ils appellent cela « Fidji time » (mais en fait, étant donné qu’ils s’en foutent de l’heure, qu’ils ne sont pas du tout stressés et à une heure prés, dès que tu demandes à un fidjien l’heure, il te répond « Fidji time », ce qui montre très bien leur état d’esprit : profite du temps présent !).
Le soir, nous avons eu droit à l’apprentissage de la « Bula dance » (Bula = bonjour/bienvenue. La dance correspondait à la macarena fidjienne). Plus tard, on a discuté avec les autres jeunes, joué aux cartes et sympathisé avec les locaux. Ici tu es obligé d’aller vers les autres, sinon tu t’embêtes beaucoup vu qu’ils n’ont pas de télé, pas d’internet, pas de réseau téléphonique et même une coupure du générateur d’électricité entre 1h et 6h du matin. Pour animer la soirée, les fidjiens se mettent tous en cercle autour de leur préparation traditionnelle : le kava. C’est une racine qui est découpée en fins morceaux et ajoutée à de l’eau dans un bol géant. Une fois que la potion magique est prête, chacun des gens assis doit boire dans une bolinette à tour de rôle jusqu’à ce qu’il n’y en ai plus. Tout cela dans une ambiance festive car les guitares et chants sont également présents. Pour eux, cette racine a des vertus pour soigner et combattre les maladies et courbatures musculaires. Il n’y a pas d’alcool car les fidjiens n’en boivent pas (sauf pour les mariages et le nouvel an). On a donc passé une bonne soirée, à parler aux fidjiens, comprendre un peu mieux leur culture et façon de penser.
Vendredi 17 avril : nous sommes réveillés à 7h par la sirène qui indique l’heure du p’tit dèj (le cuistot souffle dans un coquillage de 30 cm et ça fait le bruit d’une corne de brume qui s’entend très loin). Puis à 8h30 nous nous sommes préparés pour aller faire de la plongée et voir les requins sur la barrière de corail. Pour y aller, nous avons à nouveau pris une barque. La mer était agitée et Maelle, qui était à l’avant de l’embarcation, se prenait toute l’eau et les à-coups. Une fois arrivés sur place, nous sommes entrés dans l’eau, le fidjien a découpé en deux un poisson pour attirer les prédateurs et au bout de 5 minutes, on a eu le plaisir de voir quatre requin. Certes ils ne sont pas dangereux (apparemment ils ne mangent que des petits poissons) et ils ne mesuraient qu’entre 1et 2 mètres de longueur, mais lorsqu’il y en a un qui vient sur toi et qui te regarde, tu revois bien les images du Grand Bleu… mais après, le guide a retenu un requin par la queue, ce qui nous a permis de le toucher et de voir qu’ils étaient bien inoffensifs. A partir de là, le jeu était de les poursuivre sous l’eau et de les toucher (ce qui est difficile car ils sont rapides). Au moment où Maëlle remontait sur la barque, je suis venu en apnée de loin et par en dessous pour lui serrer la cuisse assez fort et faire croire à une attaque : ça a marché vu qu’elle a crié. Sur le chemin du retour, tout le monde avait un sourire jusqu’aux oreilles car on avait assisté à un superbe spectacle : les requins et plein d’autres poissons multicolores dans leur environnement naturel, se déplaçant majestueusement dans la tranquillité de la mer (car lorsqu’on est sous l’eau, on n’entend aucun bruit, ce qui donne un côté paisible et de sécurité). Après cette découverte maritime, nous sommes allés explorer l’île sur laquelle on était en faisant une petite marche. Un fidjien avec qui on a bien parlé (et surtout qui aimait bien Maëlle) nous guidait. En rentrant, on a trouvé une noix de coco. On a galéré pour l’ouvrir et décoller la partie blanche qui se mange, mais cela nous a permis d’encore plus l’apprécier lorsqu’on l’a dégustée en début d’après midi, tranquillement posés sur un hamac. Malheureusement, il y a eu de fortes pluies qui se sont abattues sur l’île à partir de 15h et jusqu’à tard dans la soirée. Tout le monde était donc dans la salle commune et discutait ou jouait aux cartes. Le soir, le staff a organisé quelques jeux en relation avec la musique puis on a pu un peu danser.
Samedi 18 avril : l’heure de bouger sur une autre île a sonné. Nous avons repris nos barques et bateaux pour cette fois poser nos valises sur l’île de Korovou. Encore un fois nous avons été accueillis par des chants et des jus de fruits frais. En début d’aprem, nous avons marché sur la plage, visité le village et les alentours, nous nous sommes baignés. Mais la pluie a de nouveau fait son apparition pendant 2-3 heures. Une fois éloignée, nous avons pu jouer au biche-volley jusqu’à l’heure du dîner. Après celui-ci, nous avons encore eu droit aux danses traditionnelles.
Dimanche 19 avril : je crois qu’on a passé notre journée la plus feignante de tout le séjour car on a bronzé, on s’est baigné, on a rebronzé, ect ect… Notre seule activité de la journée a été d’apprendre comment enlever l’écorce des noix de coco pour obtenir le centre (la partie dure que tout le monde connait) et comment l’ouvrir pour boire le jus puis manger le blanc. Pour la soirée, cela était une répétition la précédente.
Lundi 20 avril : BOUH ! Fin du voyage, retour sur l’île principale et aller prendre l’avion ! Nous avons donc profité au maximum de notre matinée (le bateau de retour était à 14h) pour se baigner une dernière fois dans ces eaux somptueuses et encore affiner notre bronzage. Fait marquant du retour : on a eu la peur de notre vie dans l’avion. En décollant de Nadi, il y avait pas mal de nuages et de vent. Au bout de vingt minutes, lorsqu’on est passé dans les nuages, ça bougeait, mais ça allait. Jusqu’au moment où l’on a senti que l’avion chutait (passage dans un trou d’air je pense) comme dans un manège!! Tu sens ton cœur remonter et tu te dis « merde ». Et bien comme dirait Einstein et sa théorie de la relativité, on a dû chuter pendant 3-4 secondes mais ça nous a paru 5 bonnes minutes. Plein de gens criaient. Après, le reste du vol s’est bien passé.
Donc voilà pour les aventures des Laporte Junior. Vous pouvez voir les photos dans les albums Thaïlande et Fidji (on en a pas beaucoup des Fidji car ils n’avaient pas de prises pour recharger les piles… et bien évidemment ils n’en vendaient pas). On aura donc passé une très très bonne quinzaine de jours. On a beaucoup aimé Bangkok et son côté bordel organisé, toujours actif, plein de belles choses à voir ; les îles paradisiaques avec des plongées, couchers de soleil ; les gens qui sont très chaleureux, toujours prêts à te parler, t’aider ; les massages thaïlandais… plein de souvenirs en tête. C’est dur maintenant pour moi de me remettre dans les études. Quant à Maëlle, elle s’est dit que la meilleure façon de ne pas être trop triste, c’est de voyager à nouveau. Elle est donc partie jeudi pour 12 jours en Nouvelle-Zélande. Je ne sais pas si je ferais un autre post avant mon retour vu que maintenant, dans la dernière ligne droite, je n’ai rien de prévu autre que Melbourne et son train train quotidien. Je vous fais donc plein de gros bisous en attendant de vous revoir bientôt.