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Le kangourou nomade

25 avril 2009

Life is a beach!!

Bonjour à tous ! Je m’élance directement dans ma prose car il y a tellement de choses à raconter concernant ces trois dernières semaines, avec dans l’ordre mon anniversaire, les six jours en Thaïlande puis les sept jours aux Fidji. Bon, cette petite intro peut laisser penser qu’on se la coule douce ici, mais au fil de nos récits, vous verrez que c’est encore pire que ça.

Tout a débuté à 16h le samedi 4 avril. Avec mes chers colocs et Katrina, nous nous sommes préparés à un évènement de malade : une bataille de polochons dans Melbourne. Grâce à la magie de facebook, nous nous sommes retrouvés près de 200 personnes armées jusqu’aux dents dans un parc melbournien. Les règles étaient claires : se défouler ludiquement et dans la bonne humeur. C’est donc ce que nous avons fait pendant une demie heure, à mettre des coups de coussin, à s’en prendre, à avaler les plumes qui volaient… heureusement pour moi, mon polochon était assez dur (aurais je ajouté des magazines dedans ?) ce qui fait que lorsque je frappais, ma cible ne répliquait pas, trop occuper à « récupérer » de l’attaque reçue. On s’était organisé pour aller attaquer les autres à plusieurs (lâche mais efficace). On a vraiment bien rigolé. Après la bataille, nous sommes retournés à l’appart, avons fait un stop au spa puis avons préparé la soirée de mes 25 ans. Quelques heures plus tard (et beaucoup de boissons testées), mes copains arrivent avec un gâteau… et déclenchent l’alarme incendie à cause des bougies. Sinon, l’alcool a eu raison de moi et j’ai mal terminé (je vous passe les détails). Le lendemain, on a très fortement apprécié de commencer la journée par une grosse heure de spa (avant de nettoyer l’appart). Mais je crois que je suis devenu trop vieux pour ces choses là car pendant les deux jours suivants, j’avais toujours des courbatures et un léger mal de tête (autre explication plausible : la violence de la bataille de polochons).

Heureusement, j’étais remis le mardi pour le départ en Thaïlande. C’est le mardi 7 qu’avec Maëlle (qui rentrait juste de 5 jours dans le désert australien) on a pris l’avion direction Bangkok. Après 9h de vol épuisant (ce n’est pas facile de supporter Maëlle), nous sommes arrivés à l’aéroport. Il était environ 22h, l’air étouffant (près de 30° avec beaucoup d’humidité. Nous avons choisi la facilité : un chauffeur nous attendait pour nous mener à notre hôtel. Nous avons bien rigolé car le gars ne savait pas trop où se situait notre hôtel donc il s’arrêtait pour demander à des taxis, téléphonait à ses potes pour avoir des infos… une fois (enfin) arrivés, nous avons investit notre chambre pour nous reposer avant la journée marathon prévue le lendemain.

Mercredi 8 avril : nous nous sommes réveillés plus tôt que l’heure du petit déj de l’hôtel. Nous avons donc décidé d’aller marcher dans le quartier pour voir le réveil de Bangkok. Après avoir suivi quelques ruelles étroites et sombres, nous sommes arrivés à un endroit bondé pour l’heure (7h) et qui regroupait tous les vendeurs de ticket de loterie.

Après le petit déjeuner, nous avons rencontré un conducteur de tuktuk prêt à nous emmener visiter Bangkok pour pas cher. Le tuktuk est un véhicule où le conducteur a un guidon de moto alors qu’à l’arrière il y a 2/3 places pour les passagers. C’est le moins cher pour se déplacer en ville et il y en a partout en ville. Nous sommes donc partis en tuktuk sur le bord du fleuve, d’où nous sommes montés dans une barque pour faire un tour du fleuve et des arrières de la ville (une partie de la ville est construite sur pilotis, ce qui vaut à Bangkok le surnom de « Venise orientale »). Ce tour était bien sympa car pendant une heure, on a pu voir un peu les quartiers résidentiels, les différents temples bouddhistes, les statues bouddhistes que pratiquement tout le monde a dans son jardin, un bateau-poubelle, un marché flottant (mais qu’est ce que c’est ? en fait, à certains endroits sur la rivière, il y a des gens qui ont leur barque remplie de fruits, gadgets, vêtements… et qui viennent les vendre aux touristes et locaux qui passent en bateau. Quand on y était, il y avait seulement 3 / 4 marchands, mais apparemment, certains jours, il y a des bouchons sur la rivière tellement qu’ils sont nombreux. Après cette balade fluviale, nous avons repris le tuktuk pour découvrir la ville et ses richesses. Nous avons fait un premier stop dans un temple bouddhiste avec à l’extérieur un bouddha géant (45m d’après le guide). Puis nous voulions voir le parlement et une statue « à ne pas manquer » juste à côté, mais il y avait les « chemises rouges » qui bloquaient l’endroit pour manifester leur contestation contre le gouvernement. D’ailleurs, pour tous ceux qui se sont inquiété pour nous, on n’a pas du tout eu de problèmes car les protestations se sont durcies le jour après qu’on ai quitté Bangkok (l’histoire ne dira surement jamais que j’ai eu une discussion avec les leaders du mouvement et que je leur ai rappelé que des fois il faut passer par la violence pour s’imposer, comme la révolution française…  et il m’ont écouté je crois. lol). Pour éviter les problèmes nous nous sommes rabattus sur un autre temple. Ensuite, nous avons gravi le Golden Mount au sommet duquel il y avait… un temple. Celui là surplombait la ville et se démarquait par ses gongs de 4 / 5 mètres de diamètre. Puis nous sommes allés au Royal Palace (oui, la Thaïlande est un pays qui a un roi mais dirigée par un gouvernement élu par le peuple, enfin, quand il n’y a pas de falsification de résultats) et le Wat Po (Wat = temple) juste à côté. Mais par manque de temps et le monde qui se bousculait, on est parti pour visiter notre dernier temple de la journée : le Wat Arun. En fait, c’est un temple bouddhiste où il y a deux temples principaux et plein de constructions religieuses, dont une école de buddhas. Ainsi on a pu voir tous ces gamins de 7 à 14 ans avec leur tunique orange déambuler dans l’enceinte. Quand ils m’ont vu débarquer, ça a été la folie : tout le monde croyait que Bouddha s’était réincarné en moi tellement je transpire la zénitude (obligatoire pour rester si longtemps avec ma future moitié).

Ensuite, nous avons mangé un bout avant d’aller faire du shopping dans un centre commercial immense : 7 étages et aussi grand que six ou sept terrains de foot. On a acheté plein de trucs pas chers : carte mémoire 2 gigas pour l’appareil photo de Maëlle à 7€, pantalon Levis pour moi à 20€… mais il faut faire bien attention (surtout pour l’électronique) car c’est aussi le paradis des faux produits. Ainsi, après avoir passé une demi-heure à inspecter un ipod, Maëlle l’a finalement acheté. Mais plus on se baladait dans les autres magasins et plus on se posait des questions. On est allé demander à un gars qui nous a bien confirmé que c’était un faux. On est alors retourné au magasin pour se faire rembourser.

Le soir, on a encore fait du shopping sur le marché permanent qui se tient dans la rue de notre hôtel. Ensuite, on est allé tester les massages thaïlandais : c’est très physique et ça fait un peu mal. Le masseur te tord dans tous les sens, il utilise ses pieds, ses coudes, ses poings… et en sortant, on était claqués. On avait presque plus la force de marcher. En fait la masseuse nous a expliqué que c’est normal car traditionnellement, c’est un massage que font les femmes aux hommes qui rentrent d’un journée de dur labeur dans les champs et ça les aide à récupérer plus vite car après un massage, tu te couches direct. Conclusion, nous nous sommes couchés alors qu’on voulait sortir.

Jeudi 9 avril : levé 4h30 du matin pour prendre une navette pour l’aéroport car on partait sur Phuket, au sud. Là encore, on a vu la ponctualité thaï : le rendez vous était à 5h du mat, le mini bus arrive vers 5h30 et attend quelques instants pour voir s’il n’y a pas des gens dans la rue qui veulent aller à l’aéroport. Après un voyage tranquille, nous arrivons sur l’île de Phuket vers 11h. Puis nous prenons le bus pour le bus pour aller à Phuket Town (1h) et enfin notre hôtel. En fait, on ne savait pas trop à quoi s’attendre dans cette ville, donc on avait rien réservé pour les jours suivants. Cela a été notre tâche pour l’après midi vu la pluie incessante, une balade mouillée et décevante (il n’y a rien à voir à Phuket town et les rues ne sont pas très propres. Ce qu’on ne savait pas, c’est que quand les gens parlent de Phuket, ils parlent des villes et plages de l’ouest de l’île, qui sont très touristiques et non de Phuket town !) et rien à faire dans ces conditions.

Nous avons alors pu voir l’accueil et l’aide thaïlandais : nous sommes allés dans une sorte d’agence de voyage locale pour organiser nos excursions. Deux filles se sont occupées de nous, nous conseillant les choses à voir, celles moins bien, réservant nos tickets de bateau, de bus, nous amenant de l’eau et allumant le ventilateur quand Maëlle a dit qu’elle avait trop chaud. Pour une île où l’on voulait aller, elles ont passé ¾ d’heure à appeler des hôtels pour connaître le prix et les disponibilités, refusant presque de nous laisser partir tant qu’elles n’en avaient pas trouvé un correspondant à nos critères…

La fin de journée a été un peu longue étant donné qu’il pleuvait très fort et qu’il n’y avait rien à faire. Nous avons fait un peu d’internet et , inévitablement, notre heure quotidienne de massage (1h pour 6€, on en profite, ça ne va pas durer).

Vendredi 10 avril : on est allé prendre le bateau de Phuket Town à Koh Phi Phi, une des plus belles îles au monde selon les guides touristiques que j’avais pu lire sur le net. On a encore pu observer la technique particulière thaïlandaise pour monter sur le bateau : là bas, ils n’ont qu’un quai pour tous les bateaux du port. Ces derniers sont donc tous les uns contre les autres et tu dois passer avec tes valises de bateau en bateau jusqu’à ce que tu trouves enfin le tien. Mais comme les bateaux sont de hauteur différente, tu montes et descend des échelles, tu dois faire avec les ponts glissants… alors on a rigolé avec Maëlle en voyant un groupe de vieux japonais qui galéraient.

Après 2 h de traversée, nous arrivons sur l’île et là nous frétillons de bonheur : eau turquoise, plages blanches, soleil, barques pour aller où tu veux, gens accueillants… après avoir posé nos valises et mangé un bout, on est allé se balader (pieds nus) dans le seul village de l’île puis on a profité de la plage pendant 2h. Bizarrement, on rentrait assez facilement dans l’eau (température de l’air = 35°, température de l’eau = 28°). Vers 15h, nous avons rallié le port pour embarquer sur un petit bateau rapide pour faire le tour de l’île par la mer et faire un peu de plongée avec les masques et tubas, pour voir les petits poissons. Et là on a vraiment passé une après midi de rêve. On avait le bateau pour nous deux. On a fait une première halte à Shark Point pour voir les poissons et les requins. Une fois dans l’eau, tu flippes un peu car tu te dis que si tu vois le requin, c’est bien, mais si c’est lui qui te voit, ça peut faire mal (nonobstant les guides qui te jurent qu’il n’y a jamais eu d’attaques ici). Mais après 20 bonnes minutes dans l’eau, la déception était de taille car on n’avait pas vu un seul de ces prédateur tant redoutés (avaient-ils peur de moi ?). On s’est dit que ça devait encore être un attrape touristes…

Nous avons repris le cours de notre balade sur l’eau, les cheveux au vent, le bateau qui allait à 70km/h et prenait les vagues. Notre seconde pause était dans une superbe eau turquoise où l’on a pu voir des poissons de toutes les couleurs et le corail. En remontant sur le bateau, des boissons rafraichissantes et des fruits frais coupés en rondelles nous attendaient.

Avant le troisième stop, nous avons navigué le long des roches de l’île pour voir les effets de l’érosion sur les falaises de centaines de mètres de haut, les caves, les poissons plus ou moins grands qui grouillaient dans ces eaux transparentes… puis le troisième stop : il y avait une plage avec des singes. Nous avons chaussé les palmes / tubas / lunettes et avons risqué nos vies (il y avait des oursins avec des pics de 30 / 40 cm) pour aller sur la plage. Mais entre temps, les singes étaient repartis dans leur forêt tropicale. Pas grave, nous avons encore passé 20 bonnes minutes dans l’eau.

Le quatrième stop nous a permis de voir un banc de petits poissons presque transparents mais qui, tous ensembles, formaient une tâche sombre impressionnante (je pense qu’il y avait près de 10000 poissons, si ce n’est plus). En rentrant, on a assisté à un moment de paisibilité parfait. Comme il y avait le coucher de soleil, le capitaine de l’embarcation a stoppé le moteur. On était seuls au milieu de l’océan, des îles superbes autours de nous, 30° (la nuit tombait donc il ne faisait plus très chaud) et làil y a eu une très légère pluie. On avait ainsi un superbe cadre devant nous et le bruit du clapotis des gouttes d’eau de la pluie dans la mer pour nous bercer. Voilà, j’arrête ici le portrait car sinon on va bientôt me prendre pour Marguerite Duras. Tout ça pour dire que l’on a bien profité de ce moment et presque pensé à tous ceux qui bossent en France. La soirée a été banale : repas thaï, massages et dodo dans une chaleur écrasante.

Samedi 11 avril : boostés par les émotions d’hier, nous avons acheté des tickets pour faire le tour de la deuxième partie de l’île de Koh Phi Phi, qui est au sud et plus petite que la principale. Nous sommes partis à 9h du matin sur une barque motorisée qui bougeait pas mal face aux vagues. Le matin, en attendant le départ, on a pu voir la douche d’un thaïlandais : il y a des gros bacs sous les gouttières de toits pour récolter la pluie, le gars va dedans, se savonne et se rince dedans. En ce qui concerne l’excursion, nous avons fait deux stops pour voir des poissons toujours plus beaux les uns que les autres, nous avons foulé la célèbre plage de Maya Bay (c’est là qu’a été tourné le superbe film « la plage » avec Leonardo Dicaprio, Guillaume Canet, Virginie Ledoyen…). Et vous verrez sur les photos que c’est un superbe endroit, avec l’eau turquoise, la plage blanche et des centaines de touristes. La balade s’est terminée par une halte sur Monkey Beach où l’on a pu voir les singes de très près, leur donner à manger et même toucher les moins peureux.

Ensuite, après la fin du tour, nous avons pris un bateau faisant la liaison entre Koh Phi Phi et la ville de Krabi (sur le continent), où nous avons fait un peu de shopping dans un marché local. Puis nous avonspris un tuktuk pour regagner notre destination finale de la journée : Ao Nang. En arrivant sur place, nous avons été émerveillés car le soleil se couchait sur la mer et toutes les îles très proches. Après être passés à l’hôtel, nous sommes allés manger. J’ai tenté l’immersion totale en prenant un plat typique avec des nouilles, des légumes et je pense du poisson pourri car pendant la nuit, j’ai eu un peu mal au ventre.

Dimanche 12 avril : étant donné que l’on devait prendre le bateau pour retourner sur l’ïle de Phuket à 15h, cela nous a empêché de faire la visite des îles aux alentours (où beaucoup de films ont été tournés eu égard leur côté paradisiaque. Faits marquants : l’une est nommée James Bond Island et une autre Koh Lanta, qui est loin d’être déserte). Par conséquent, on a marché sur la plage, on a fait les magasins (pas cher) et on a profité des paysages.

Lorsqu’il a fallu prendre le bateau, on a encore eu une surprise : l’embarcadère était à sec dû à la marée basse. On nous a donc envoyé dans des barques afin de faire le taxi entre la plage et le bateau qui mouillait un peu au large. Et là on a vu des purs touristes anglaises qui étaient effrayées dès que la barque penchait. Bien évidemment, avec Maëlle, on les a mis en confiance en n’arrêtant pas de bouger, prétextant chercher des choses dans la valise pour se lever, prenant des photos…

Une fois arrivés à Phuket Town, nous avons pris le mini bus pour aller à Patong, la ville branchée de l’île (ce que l’on a su qu’à la fin du voyage). Lorsque nous sommes arrivés sur place, nous avons eu le plaisir d’être plongés dans les traditions thaï : pour leurs fêtes de fin d’année (le nouvel an Thaïlandais est le 13 avril cette année), tout le monde sort dans la rue avec pistolets à eau ou bouteilles pour mouiller les autres. Donc nous sommes arrivés à l’hôtel trempés. En soirée, Maëlle ne se sentait pas bien et est restée à l’hôtel pendant que je me suis baladé dans la ville, esquivant les gerbes d’eau (bien que théoriquement le « jeu » se termine à 21h). J’ai pu voir les « professionnelles » thaïlandaises qui attendent devant les bars et se jettent sur le premier qui passe, engageant la conversation et invitant à se faire payer un coup… à boire (plus si affinité ou porte monnaie rempli). D’ailleurs, on a été frappé par le nombre de couples vieux blanc – jeune thaï qu’il y avait de partout où l’on est passé.

J’ai également assisté à un lâcher de flambeaux de la plage : pour que les résolutions de nouvel an se réalisent, les thaïlandais allument une bougie qui envoie leur air chaud dans un sac plastique (ce sont des mongolfières miniatures). C’est très joli de voir ces centaines de lumières s’élever dans le ciel étoilé. Sur le chemin du retour, je ne faisais pas attention et j’ai une nouvelle fois fini trempé.

Lundi 13 avril : nous nous sommes levés et avons décidé d’utiliser le moyen de transport le plus commun : le scooter. Nous en avons loué un pour la journée. Pour l’échauffer, nous sommes allés prendre notre petit déjeuner sur le bord de la plage. Dès 9h il y avait des centaines de gens qui mouillaient les passants (heureusement il faisait déjà 30°). En rentrant à notre hôtel, il y avait tout le staff avec tuyau d’arrosage, poubelles remplies d’eau, pistolets à eau et sceaux d’eau. Ils nous ont assaillit et nous ont expliqué que le 13 était férié et que la seule chose à faire est de participer à cette bataille d’eau géante. Pendant 2h nous avons ainsi rejoins leur groupe sur le trottoir, en détrempant tout individu à pied, vélo, scooter, moto, voiture.

En début d’aprem, on voulait faire un tour d’éléphant dans un coin de campagne, mais lorsqu’on est passé dans la rue principale de Patong, on a vraiment saisi l’ampleur de la fête et on y a participé : tous les magasins fermés, les trottoirs plein à craquer, des milliers de gens avec leurs différentes armes et des places publiques où il y avait de la (très) bonne musique à fond, un dancefloor arrosé à coups de lances à incendie… un truc de fou. Nous avons donc garé le scooter et nous sommes calés devant un magasin de plongée car il y avait des jeunes sympas et en face la musique à fond. Au bout d’un moment, après avoir sympathisé avec le proprio et dancé devant son magasin, il nous a donné un T-shirt et nous a offert des bières toute l’après midi. Autant dire qu’on en a bien profité. Apparemment, le plus gros était à venir en soirée, mais nous avons été obligés d’abandonner nos positions car notre avion de retour était vers 19h. Nous avons donc regagné l’aéroport et pris l’avion qui nous amenait à Sydney. On n’arrêtait pas de se repasser les vidéos qu’on a faites de la bataille d’eau. Dans l’avion, on était un peu triste de quitter la Thaïlande mais on s’est souvenu qu’on allait une semaine aux Fidjis, donc ça allait mieux…

Mardi 14 avril : c’était une journée de transition à Sydney. Le matin, j’ai fait découvrir rapidement les endroits touristiques et inévitables à Maëlle. Puis nous sommes allés parfaire notre bronzage sur Bondi Beach. J’ai joué mon vieux baroudeur en racontant mes histoires de cet été, les attaques de requin à Bondi, les « on dit » de l’endroit. Le soir, on est allé squatter chez un copain italien. On a regardé une émission australienne (Bondi Rescue ou la vie des lifeguards de la plage de Bondi. J’étais un peu jaloux car moi, personne ne m’a filmé quand je sauvais d’innombrables vies aux States) et par magie, le reportage du jour a illustré mes propos en montrant des images de l’attaque de requin qui a eu lieu en février (ah ben quand on arrivait à Bondi avec Julie).

Mercredi 15 avril : départ de Bondi à 4h30 du matin pour rallier l’aéroport. 8h30, l’avion décolle en direction de Nadi, Fidji. Après un vol légèrement mouvementé, nous nous posons sans encombre. Lorsque l’on est descendu de l’avion, il y avait 5-6 fidjiens en chemise à fleurs et la guitare à la main qui nous chantaient leur hymne de bienvenue. Après, nous avons laissé nos affaires à l’auberge de jeunesse puis visité Nadi. En fait on s’est un peu embêté car il n’y a pas de plage et dans la ville, on sent qu’on est dans un pays en voie de développement : les routes sont pleines de trous, les voitures sont vieilles et rouillées, les gens sont habillés en vêtements déchirés…la soirée a également été un peu longue : film très nul, ventilos de la chambre qui ne marchent pas et bruit du karaoké juste à côté.

Jeudi 16 avril : nous sommes allés au port pour qu’un bateau nous amène sur les îles Yasawa (au nord ouest des Fidji) car les Fidji sont constitués de deux îles principales et de 338 îles annexes, plus ou moins grandes, plus ou moins civilisées, mais toutes merveilleuses (d’après le guide). Vers 10h30 nous arrivons près de notre île : Kuata. Là il n’y a pas de port mais une barque qui vient nous chercher. En arrivant sur la plage, nous sommes accueillis à nouveau par un groupe d’autochtones qui chantait. Il faisait prés de 35°. On a donc décidé de faire une journée feignante et de se reposer car nous n’avions pas beaucoup dormi ces dernières nuits. Pour cela, on a commencé par une petite baignade dans l’eau turquoise, puis on s’est calé sur la plage et les hamacs tendus entre les cocotiers. Très reposant et exactement l’idée que l’on se fait des destinations de rêve comme celle-ci.

En fin d’après midi, j’ai rejoins un groupe de fidjiens et de touristes pour jouer au foot puis au volley. Ensuite, on a passé un moment dans l’eau toujours chaude alors que le soleil se couchait doucement à l’horizon : ils appellent cela « Fidji time » (mais en fait, étant donné qu’ils s’en foutent de l’heure, qu’ils ne sont pas du tout stressés et à une heure prés, dès que tu demandes à un fidjien l’heure, il te répond « Fidji time », ce qui montre très bien leur état d’esprit : profite du temps présent !).

Le soir, nous avons eu droit à l’apprentissage de la « Bula dance » (Bula = bonjour/bienvenue. La dance correspondait à la macarena fidjienne). Plus tard, on a discuté avec les autres jeunes, joué aux cartes et sympathisé avec les locaux. Ici tu es obligé d’aller vers les autres, sinon tu t’embêtes beaucoup vu qu’ils n’ont pas de télé, pas d’internet, pas de réseau téléphonique et même une coupure du générateur d’électricité entre 1h et 6h du matin. Pour animer la soirée, les fidjiens se mettent tous en cercle autour de leur préparation traditionnelle : le kava. C’est une racine qui est découpée en fins morceaux et ajoutée à de l’eau dans un bol géant. Une fois que la potion magique est prête, chacun des gens assis doit boire dans une bolinette à tour de rôle jusqu’à ce qu’il n’y en ai plus. Tout cela dans une ambiance festive car les guitares et chants sont également présents. Pour eux, cette racine a des vertus pour soigner et combattre les maladies et courbatures musculaires. Il n’y a pas d’alcool car les fidjiens n’en boivent pas (sauf pour les mariages et le nouvel an). On a donc passé une bonne soirée, à parler aux fidjiens, comprendre un peu mieux leur culture et façon de penser.

Vendredi 17 avril : nous sommes réveillés à 7h par la sirène qui indique l’heure du p’tit dèj (le cuistot souffle dans un coquillage de 30 cm et ça fait le bruit d’une corne de brume qui s’entend très loin). Puis à 8h30 nous nous sommes préparés pour aller faire de la plongée et voir les requins sur la barrière de corail. Pour y aller, nous avons à nouveau pris une barque. La mer était agitée et Maelle, qui était à l’avant de l’embarcation, se prenait toute l’eau et les à-coups. Une fois arrivés sur place, nous sommes entrés dans l’eau, le fidjien a découpé en deux un poisson pour attirer les prédateurs et au bout de 5 minutes, on a eu le plaisir de voir quatre requin. Certes ils ne sont pas dangereux (apparemment ils ne mangent que des petits poissons) et ils ne mesuraient qu’entre 1et 2 mètres de longueur, mais lorsqu’il y en a un qui vient sur toi et qui te regarde, tu revois bien les images du Grand Bleu… mais après, le guide a retenu un requin par la queue, ce qui nous a permis de le toucher et de voir qu’ils étaient bien inoffensifs. A partir de là, le jeu était de les poursuivre sous l’eau et de les toucher (ce qui est difficile car ils sont rapides). Au moment où Maëlle remontait sur la barque, je suis venu en apnée de loin et par en dessous pour lui serrer la cuisse assez fort et faire croire à une attaque : ça a marché vu qu’elle a crié. Sur le chemin du retour, tout le monde avait un sourire jusqu’aux oreilles car on avait assisté à un superbe spectacle : les requins et plein d’autres poissons multicolores dans leur environnement naturel, se déplaçant majestueusement dans la tranquillité de la mer (car lorsqu’on est sous l’eau, on n’entend aucun bruit, ce qui donne un côté paisible et de sécurité). Après cette découverte maritime, nous sommes allés explorer l’île sur laquelle on était en faisant une petite marche. Un fidjien avec qui on a bien parlé (et surtout qui aimait bien Maëlle) nous guidait. En rentrant, on a trouvé une noix de coco. On a galéré pour l’ouvrir et décoller la partie blanche qui se mange, mais cela nous a permis d’encore plus l’apprécier lorsqu’on l’a dégustée en début d’après midi, tranquillement posés sur un hamac. Malheureusement, il y a eu de fortes pluies qui se sont abattues sur l’île à partir de 15h et jusqu’à tard dans la soirée. Tout le monde était donc dans la salle commune et discutait ou jouait aux cartes. Le soir, le staff a organisé quelques jeux en relation avec la musique puis on a pu un peu danser.

Samedi 18 avril : l’heure de bouger sur une autre île a sonné. Nous avons repris nos barques et bateaux pour cette fois poser nos valises sur l’île de Korovou. Encore un fois nous avons été accueillis par des chants et des jus de fruits frais. En début d’aprem, nous avons marché sur la plage, visité le village et les alentours, nous nous sommes baignés. Mais la pluie a de nouveau fait son apparition pendant 2-3 heures. Une fois éloignée, nous avons pu jouer au biche-volley jusqu’à l’heure du dîner. Après celui-ci, nous avons encore eu droit aux danses traditionnelles.

Dimanche 19 avril : je crois qu’on a passé notre journée la plus feignante de tout le séjour car on a bronzé, on s’est baigné, on a rebronzé, ect ect… Notre seule activité de la journée a été d’apprendre comment enlever l’écorce des noix de coco pour obtenir le centre (la partie dure que tout le monde connait) et comment l’ouvrir pour boire le jus puis manger le blanc. Pour la soirée, cela était une répétition la précédente.

Lundi 20 avril : BOUH ! Fin du voyage, retour sur l’île principale et aller prendre l’avion ! Nous avons donc profité au maximum de notre matinée (le bateau de retour était à 14h) pour se baigner une dernière fois dans ces eaux somptueuses et encore affiner notre bronzage. Fait marquant du retour : on a eu la peur de notre vie dans l’avion. En décollant de Nadi, il y avait pas mal de nuages et de vent. Au bout de vingt minutes, lorsqu’on est passé dans les nuages, ça bougeait, mais ça allait. Jusqu’au moment où l’on a senti que l’avion chutait (passage dans un trou d’air je pense) comme dans un manège!! Tu sens ton cœur remonter et tu te dis « merde ». Et bien comme dirait Einstein et sa théorie de la relativité, on a dû chuter pendant 3-4 secondes mais ça nous a paru 5 bonnes minutes. Plein de gens criaient. Après, le reste du vol s’est bien passé.

Donc voilà pour les aventures des Laporte Junior. Vous pouvez voir les photos dans les albums Thaïlande et Fidji (on en a pas beaucoup des Fidji car ils n’avaient pas de prises pour recharger les piles… et bien évidemment ils n’en vendaient pas). On aura donc passé une très très bonne quinzaine de jours. On a beaucoup aimé Bangkok et son côté bordel organisé, toujours actif, plein de belles choses à voir ; les îles paradisiaques avec des plongées, couchers de soleil ; les gens qui sont très chaleureux, toujours prêts à te parler, t’aider ; les massages thaïlandais… plein de souvenirs en tête. C’est dur maintenant pour moi de me remettre dans les études. Quant à Maëlle, elle s’est dit que la meilleure façon de ne pas être trop triste, c’est de voyager à nouveau. Elle est donc partie jeudi pour 12 jours en Nouvelle-Zélande. Je ne sais pas si je ferais un autre post avant mon retour vu que maintenant, dans la dernière ligne droite, je n’ai rien de prévu autre que Melbourne et son train train quotidien. Je vous fais donc plein de gros bisous en attendant de vous revoir bientôt.

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3 avril 2009

Début du deuxième semestre

Salut la France! Je sais que ca fait un petit moment que je n’ai pas actualisé ce blog, mais ma vie est un peu moins tumultueuse depuis mon retour sur Melbourne et la reprise des cours.

Pour continuer à partir de là où  je vous ai laissé, le 23 février 2009, j’ai passé une semaine tranquille avant que l’université ne reprenne son cour. J’en ai profité pour retrouver des gens, vérifier que la bière dans les bars était toujours aussi bonne…

Ensuite, la semaine où j’ai repris les cours, j’ai emménagé dans un appart au centre de Melbourne avec Levent et Nat. L’appart est vraiment très bien situé et sympa. De plus, il y a une piscine, un spa et une sale de gym. D’ailleurs, j’ai perdu 3 kilos en un mois. Pour fêter cette nouvelle phase dans notre vie australienne, nous avons décidé de faire une crémaillère en invitant chacun nos connaissances. Le vendredi 6 mars, on a donc fait une grosse fiesta chez nous, avec de la musique, de nouvelles rencontres et beaucoup de fun. 2-3 faits à noter concernant cette soirée.

1/ Nat et moi avions trouvé dans un placard des manteaux des anciens locataires. On s’est amuséà les porter durant la soirée, aussi ridicule qu’ils puissent être.

2/ C’est exactement le soir ou Maelle est arrivée sur Melbourne, comme ça elle a été mise directement dans l’ambiance, pour poser les bases. Et la il faut avouer qu’elle m’a sauvé la vie: elle m’avait apporté une bouteille de pastis!

3/ Il y avait à peu prés une quinzaine de nationalités lors de cette soirée. Avec mes colocs, on a tenté d’entrainer les invités pour danser, mais ils n’étaient pas très chauds. On a donc du assurer le spectacle et leur faire découvrir la tektonik (pour les photos, voir l’album “housewarming” = crémaillère en anglais).

Depuis, il n’y a rien eu de très spécial. Le retour sur les bancs de la fac m’ont rendu quelque peu nostalgique des 4 mois magiques que j’ai passé. Pourtant ça parait très intéressant les cours que j’ai: comptabilité financière, stratégie – management, contrôle interne et fusion-acquisition (matière où j’ai déjà eu une présentation orale et qui a confirme mes progrès vu que j’ai eu 7.5/10). Comme le semestre dernier, il y a énormément de choses à lire, de cas à préparer entre deux cours… mais c’est formateur comme on dit. De plus, dans mes cours de stratégie et fusion, il y a une partie des “étudiants” qui sont des professionnels, donc les discussions en cours te permettent de voir comment tout cela s’articule dans la vraie vie.

Mis à part ça, j’ai (enfin) trouvé un petit boulot dans un café juste à côté de la fac. Je ne boss que 12 heures par semaines, mais ça me permet de gagner un peu d’argent pour mes sorties et futurs voyages, de rencontrer de nouveaux gens et surtout de parler anglais.

Concernant les sorties, on maintient un petit rythme tranquille. Dans l’album photo, il y a des clichés avec un matelas. Je dois donner quelques précisions pour comprendre. Dans l’appart, Nat et Levent sont dans une chambre avec un lit 2 places et l’autre qu’une place. Un soir (enfin, vu l’heure, c’était plutôt un matin), en rentrant d’une autre crémaillère, on a vu un matelas une place en parfait état prêt à être jeté. Levent a donc décidé de le prendre. Il faut s’imaginer le truc: pendant 20 minutes, on a déambulé dans les rues de Melbourne en portant un matelas! En arrivant à l’appart, on était un peu mort… mais qu’est ce qu’on a rit.

Quand on sort, c’est facile pour nous car on est dans la rue connue pour ses boites et strip-clubs. On s’est mis dans la tête de faire toutes les boites avant la fin du séjour. Pour les strip-clubs, on est allé en tester un hier soir, pour fêter mon quart de siècle. Et ben ce n’est pas si bien que ça: des femmes en tenue légère qui dansent sur une table autour de laquelle il y a une dizaine de gars (dans la tranche des 50ans et plus) qui bavent. Par contre, on a chacun pris une “private danse”, dans un endroit plus tranquille, et là c’est bien sympa. Là encore on a bien rigolé car Amélie, une copine française, est venue avec nous et malgré sa tenue hivernale pour l’endroit, il y avait des gars qui venaient lui parler pour avoir un striptease privé…

Sinon on est allé au grand prix de formule 1 d’Australie dimanche dernier. C’est très impressionnant. On est allé sur place à 11h (bien que le grand prix ne commence qu’à 17h) car il y avait plein de courses de 4-5 tours de voitures de collection, de voitures de luxe, de minis, de GP, de V8, des démonstrations aériennes de l’armée Australienne, un airbus A380 (je crois) de Quantas (le Air France local) qui faisait des manœuvres juste au dessus de nous… tout ça sous un soleil de plomb (à la fin de la journée, on avait tous des couleurs). Puis les formules 1 se sont élancées. Nous étions dans un épingle, après une longue courbe où ils pouvaient aller très vite, donc on entendait bien les monoplaces quand elles arrivaient, on les voyait tourner et repartir à fond pour la grande ligne droite. Le seul bémol, c’est qu’au bout d’un moment, tu ne sais trop qui est devant qui (en plus du jeu de reconnaitre le pilote en fonction des couleurs de son casque). Mais bon, les pilotes n’ont vraiment pas peur car une ou deux fois, on avait l’impression qu’ils allaient se planter dans le virage car ils arrivaient trop vite, mais au final pas d’accidents ou sorties de route sous nos yeux.

Une fois la course terminée, on a envahi la piste pour aller voir la remise de la coupe. Mais il y avait tellement de monde, qu’on a rien vu et qu’on est arrivés trop tard. Et il y a des malades, les gens se bousculaient pour aller sur la piste en premier pour récupérer des bouts de carbone que les bolides laissaient sur la piste. Quand on a enfin pu fouler la piste, on a senti que le sol était encore tout chaud. Ensuite, il y avait un concert des Who. On a regardé et écouté ces dinosaures de la chanson pendant une petite heure puis on est rentré car le froid commençait à se faire sentir. Au final, on a passé une très bonne journée. Pour les photos, il y a l’album « formule 1 ».

Voilà, je crois que j’ai fait à peu prés le tour d’horizon de tous les sujets. Ah oui, certains doivent se demander comment ça se passe avec Maelle : ça va bien puisqu’elle est souvent en vadrouille. Elle a déjà visité la Tasmanie (une semaine) et là elle est dans l’outback (le désert, l’Ayers…) pour une semaine. Dès qu’elle rentre, nous partons tous les deux pour une semaine en Thailande (avec une escale sur l’île de Ko Phi Phi, classé dans les 5 plus belles îles au monde. On aurait pu aller sur Ko Lanta, mais on veut manger autre chose que des vers et insectes.). Ensuite, on s’arrête un jour à Sydney puis on part pour une semaine aux Fidji. Comme vous pouvez le voir, les Laporte ont pris en main la relance de l’économie mondiale en stimulant le secteur du tourisme… surtout qu’après notre retour, Maelle part pour 11 jours en Nouvelle-Zélande (je serais bien allé avec elle si je n’avais pas ces examens de milieu de semestre) puis pour une dizaine de jour sur la côte Est Australienne.

C’est tout pour ce post. Encore merci à vous tous d’avoir pensé à moi et mon anniversaire. Rendez vous dans 3 semaines pour vous expliquer tout notre périple asiatique. Biz

23 février 2009

Voyage en amoureux

Me voilà de retour pour vous raconter les deux dernières semaines de ces (longues et riches) vacances. Ce sont les deux semaines que j’attendaient le plus étant donné que Julie venait me voir malgré les 30 heures de voyage en avion (l’amour donne des ailes…).

Je vais donc chercher Juju à l’aéroport le lundi matin à 6h !! Comme je voyait tous les chinois qui s’agitaient autour de moi avec des pancartes et le nom des gens qu’ils attendaient, j’ai décidé de faire de même, au cas où elle ne me reconnaisse pas. Une fois le paquet récupéré, nous sommes allés sur Brisbane, nous avons déposé nos affaires à l’hôtel puis nous sommes allés au centre ville afin de rejoindre Léo (le frère de Julie qui est également en Australie depuis quelques mois). Nous avons alors passé la fin de journée en se baladant dans la ville, en profitant des parcs aux alentours. En fin d’après midi, nous sommes repassés à l’hôtel, juju s’est posée sur le lit et s’est endormie instantanément, décalage horaire oblige. Le lendemain, nous sommes allés à la « piscine municipale » qui est en fait un lagon où il y a de l’eau. Juju voulait travailler son bronzage, mais des nuages la contrariait dans ses plans. Le soir, Léo nous a rejoint à l’hôtel, nous avons pris l’apéro puis nous sommes allés jouer au bowling et au billard. Le mercredi a fortement ressemblé au mardi car il n’y a pas grand-chose à visiter à Brisbane une fois que tu as vu les 2/3 attractions touristiques. C’est une ville où il y a plein de constructions en cours. Le soir, nous sommes allés manger chinois avec Léo et de la famille à juju qui habite à Brisbane. 

Le jeudi matin, nous plions les valises pour partir sur Byron Bay. C’est Léo qui nous conduit dans son van d’aventurier car il allait dans la même ville que nous. Arrivés à Byron, on a retrouvé un copain de Léo, Gabin. L’après midi on s’est baladé vite fait dans la ville car il pleuvait. Le soir, on a mangé tous les 4 à l’auberge où l’on dormait avec Julie. Le lendemain, il pleuvait encore plus ! donc on était un peu dégoûtés car il paraît (mais je pense que c’est de la publicité mensongère) qu’à Byron Bay, il fait soleil 320 jours par an… et évidement, nous on y va en plein été et on se tape la pluie pendant 3 jours !! Pour faire face à la dépression, nous sommes allés nous faire masser pendant une heure. C’est trop bien, aucun de nous ne voulais repartir dans le mauvais temps après. Le soir, on est allé dans un pub avec Léo et Gabin, afin de boire et oublier notre malchance ! Le Samedi, il faisait toujours aussi mauvais. Nous avons donc passés la journée à faire du shopping. En fin d’aprem, nous avons cru pouvoir profiter un peu de la plage car il y a eu une éclaircie d’une grosse demi heure, mais le retour de la tempête nous a vite calmés. La soirée était particulière : c’était la Saint Valentin. Après une réflexion de plusieurs mois et une chérie qui me manque énormément, j’ai décider de franchir une nouvelle étape et de la demander en mariage à l’occasion de la saint valentin. Le lieu de Byron Bay me semblait en plus parfait et j’avais imaginé un petit dîner sur la plage, au coucher de soleil, aux chandelles, avec un fond musical (j’avais acheté des enceintes de voyage exprès) et au champagne. Malheureusement, le temps ne m’a pas permis de réaliser ma demande dans ces conditions. En effet, c’était beaucoup moins romantique : dans la chambre de l’auberge, avec le bruit de la pluie en musique de fond. Certain se disent que j’aurais pu attendre plus tard dans le voyage, mais la météo prévoyait du mauvais temps jusqu’à la fin de notre excursion et je me suis dit que c’était malgré tout une façon d’égayer notre étape. J’ai donc mis de la musique, nous avons dansé, je lui ai fait une déclaration d’amour puis je me suis mis à genoux pour lui demander « Julie, veux tu m’épouser ? », tout en lui tendant la bague. Après un léger instant de surprise, elle a dit oui, et donc repoussé la dernière chance qui lui restait d’être tranquille… donc voilà la petite histoire de Byron Bay.Le lendemain, nous avons mesurés toute l’ampleur de notre chance : il faisait un grand soleil ! nous nous sommes baladés une demi heure sur la plage avant de faire nos valises et aller prendre l’avion qui nous mène à Sydney.

Une fois arrivés à Govou (ah oui, j’avais oublié de vous reporter cette blague qui a fait son chemin lorsque mes parents étaient là, clown périmé de mon père oblige (papa, si tu nous regardes…)) (PS, pour les non footeux ou ceux qui ne comprennent pas cet humour décalé, à défaut d’être brillant, c’est en rapport avec Sydney Govou…). Bon, une fois arrivés à Sydney, on a laissé nos bagages à l’auberge puis on est allé se balader aux alentours de Bondi Beach. Il faisait nuageux et venteux, donc on a pas pris nos maillots pour se baigner. Enfin, la vraie raison c’est que quand on est arrivés à la plage, tout le monde était hors de l’eau et un hélicoptère patrouillait près de la plage, afin de voir s’il y avait un requin. En fait, les 2 jours avant notre arrivée, il y a eu 2 attaques de requins à Sydney, dont une à Bondi le jour précédant. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il y a des filets de protection qui sont un peu au large de la plage, mais qui ne forment pas une ligne continue. Cela qui empêche en général les requins d’aller vers la plage, mais certains passent entre les mailles du filet… et ils n’arrivent pas forcément à repartir au large. C’est pour cela que les secours vérifiaient que le requin qui a attaqué soit bien hors de la zone.
Le lundi matin, nous sommes allés dans un centre commercial afin de faire ajuster la bague. Malheureusement, cela prendra un peu moins de deux semaines, ce qui fait que juju ne l’aura pas pour rentrer en France et prouver que je lui ai bien demandé sa main (mieux vaut me la donner à moi que se la faire bouffer par un requin). Suite à cette déception, nous sommes allés à la plage à Manly, où nous avons enfin eu la chance de voir le soleil. En rentrant sur Bondi, on a fait un peu de shopping et surtout les touristes en allant voir le pont, l’opéra, le centre de Sydney… Juju a été sauvée d’une demi heure de marche car la pluie est revenue et nous a empêché d’aller aux botanic gardens. Le soir, nous avons retentés une percée au centre, mais encore une fois, la pluie battante nous a fait rentrer plus tôt que prévu.
Le mardi, comme il pleuvait toujours, nous avons fait du shopping et nous nous sommes un peu baladés à Bondi. Le soir, nous sommes allés prendre le bus de nuit qui nous a transporté à Melbourne, pour les trois derniers jours australiens de juju.


Nous sommes arrivés à Melbourne vers 7h du matin puis nous avons pris un petit déjeuner avant de faire la visite de la ville, de ma fac, des endroits sympas de Melbourne (en plus il faisait beau). En fin d’après midi, on est allé boire un verre avec mes potes de la fac, pour qu’elle voit enfin avec quels énergumènes je traîne lorsqu’elle est si loin de moi. Le soir, nous sommes allés se balader en amoureux dans Melbourne, on a mangé dans un restaurant où c’était très bon puis nous avons attendu en vain des animations dans le quartier qui bouge. Le jeudi, on a continué la visite de Melbourne en allant profiter de la plage (St Kilda) puis le soir nous sommes sortis avec mes copains. Le vendredi, on était un peu tristes car juju devait partir. On a arpenté les rues commerçantes de Melbourne afin d’acheter les derniers souvenirs puis nous sommes retournés à l’hôtel pour prendre les bagages et aller à l’aéroport. Sur le chemin de l’hôtel, je reçois un coup de fil du bijoutier qui me dit que la bague est prête. Nous sommes donc partis en courant au magasin, on a récupéré la bague qui était parfait pour juju, puis nous avons pris le chemin de l’aéroport, où nous nous sommes une nouvelle fois séparés.

Au final, malgré le manque de chance avec le temps (ce qui nous a empêché de faire des activités phares en Australie, comme le surf, la bronzette, la plongée…), on a été très heureux de se voir après ces sept longs mois, ça nous a rechargé les piles pour les quatre mois restant. Voilà, maintenant le train-train de la vie d’un étudiant en échange a repris (soirées d’orientation des nouveaux étudiants obligent). Il y a quelques photos dans l’album « Voyage en amoureux », mais pas tant que ça car vu qu’il pleuvait, je ne prenais pas souvent l’appareil. J’espère que ça va bien pour vous en France, et je vous dit à bientôt. A oui, mes prochaines aventures feront probablement intervenir un  nouveau personnage (connu sous le petit nom de Pinguoin) car Maelle arrive a Melbourne dans quelques jours pour 2 mois...

7 février 2009

Le tour organisé

Afin d’attendre l’arrivée de Juju tout en profitant des beautés du pays, je me suis inscrit dans un tour organise qui a dure 12 jours et est parti de Cairns pour arriver à Surfers Paradise (près de Brisbane).

Tout a débuté à Cairns, où j’ai rencontré le groupe de 14 personnes, compose d’anglais, écossaise, irlandais et moi. Je me suis dit que je serai obligé de communiquer en anglais, ce qui est bien après ces trois dernières semaines où le français était de rigueur.

On a commence par une journée dans la forêt tropicale au nord de Cairns. On a pris le Skyrail, un téléphérique qui survole la forêt sur une quinzaine de kilomètres. Le soir, on a assisté à un spectacle Aborigène. En première partie, on était dans une salle avec des peintures et outils aborigènes pendant que le guide nous expliquait leur signification, les légendes et l’histoire de la tribu… en deuxième partie, il y avait un buffet pendant que les danseurs montraient les différentes danses (pour la pluie, la chasse, le soleil…). Et là ils ont demandé des volontaires! Je saute sur l’occasion: je me retrouve sur la scène à essayer (et parvenir) à faire du feu avec deux batons en bois, puis à danser pour fêter cette victoire. Pour mon dévouement, ils m’ont offert un boomerang signe des danseurs et ils m’ont appris à le lancer, au cas où je me retrouve perdu et que je doive chasser le kangourou pour survivre.

La deuxième journée, il fallait payer pour faire le tour en bateau que j’avais déjà fais avec mes parents. Je suis donc resté à Cairns avec deux anglaises. On est allé au cinema voir ‘Seven pounds’ (‘Sept vies’ en France, d’après la traduction de Julie). Très bien. Le soir, on a mange dans un restaurant, on s’est fait attaquer par un bébé chauve souri qui ne pouvais pas voler ( parce qu’il n’avait pas d’ailes) puis nous sommes sortis sur Cairns. Et bien c’est horrible: il fait (très) chaud dans la boite (normal jusque là) et quand tu en sors, il fait encore plus chaud!

Suite à ces folies nocturnes, nous prenons la route vers l’arrière pays (outback) au sud de Cairns, direction Undara et ses terres volcaniques. Après 4h de bus, on arrive dans un campement où il y avait des kangourous de partout (est ce que c’était fait exprès pour que je teste mon boomerang?) et la chambre un pré-fabriqué en toles. On a fait une balade, sous la pluie tropicale, à travers les terres volcaniques et cratères (désolé, mais pas de photos à cause de la pluie). A la tombée de la nuit, on a eu droit à une excursion à l’entrée d’une grotte où près de 100 000 chauve souris vont et viennent pour se nourrir. Mais le meilleur, c’est qu’on a également vu les serpents (dans les 10 plus vénimeux du monde) qui chassaient les chauve souris… en ce qui concerne les conditions: nuit, pluie assez forte, serpents mortels à 2 mètres de nous et les chauve souris qui te frolent et te mordent (ah non, j’extrapole, ça c’est Dracula). On était bien content de retourner dans le bus. Le soir, on a un buffet australien et quand on quitte le resto, il y a un garde du parc qui nous dit “Faites attention où vous mettez les pieds car avec cette pluie, les grenouilles sortent et par conséquent, les serpents aussi (ça bouffe de tout le serpent!)”. Réaction: est ce qu’il y a des lits dans ce resto??

Le lendemain matin, on se fait réveiller à 5h du matin car environ 8h de route nous attendaient avant d’embarquer sur un bateau à Airlie Beach pour une croisière de 3 jours. A 6h, tout le monde est dans le bus, le chauffeur démarre et s’arrète aussitot: il avait tellement plu que le bus s’était embourbé jusqu’à la carrosserie dans la route en terre. Après 3h de tentatives désespérées pour le sortir de là, on a rallié Airlie Beach dans un autre bus, beaucoup moins confortable. Cet incident nous a fait manquer notre bateau. Nous sommes alors restés pour la nuit à Airlie Beach en attendant le lendemain pour le départ d’un autre bateau. On a profité du spa et de la piscine de l’hotel, meme s’il pleuvait encore et toujours.

Le lendemain, nous embarquons au petit matin sur “Siska”, un bateau d’une vingtaine de mètres, qui a fait plusieurs fois le tour du monde (et même gagné des courses). C’est parti pour visiter les Whitsundays Islands (environ 70 iles de sable blanc). Le soleil tentait des apparitions. Nous, on a participé au hissage de voile et autres taches du petit matelot. Nous avons fait la première escale vers 13h. Je dois avouer que ça m’a soulagé car je commençais à sentir le rouli de l’eau. Le capitaine nous a débarqué sur une ile où la plage s’appelle Heavenbeach (la plage paradisiaque). Comme il ne faisait pas beau, on n’a pas pu l’apprécier à sa juste valeur, mais la sable fin/blanc et la proximité des tortues en font quand même un endroit unique.

Ensuite, on est allé dans une crique pour passer la nuit dans un endroit sans trop de remous. On a vu des aigles qui pêchent (avec leurs griffes, pas avec une canne à pêche). On a jeté l’ancre pour la nuit. Perso, j’ai dormi sur le pont car impossible de rester dans les cabines sans être malade. Bien évidemment les rafales de pluie ont rendu mon sommeil compliqué.

Le lendemain matin, nous avons fait de la plongée: on a vu plein de poisons, certains se laissant même caresser. Vraiment génial. J’ai vu un Némo ( pour un poisson clown, il était pas très drole). On rentre au port en fin d’aprém et aux informations, on voit que deux personnes sont dans le coma car piques par des méduses aux Whitsundays Islands!! Le soir, on est allé dans le bar du coin pour fêter notre survie. Pour dire comme le monde est petit, j’ai rencontré un français qui connait mon colloc de prépa…

Après, nous avons fait 2 jours de bus. Un soir, on s’est arrêtés dans une ville pour voir un rodéo. C’était folklorique. Des gamins de 9/10 ans chevauchaient des veaux; un touriste a voulu essayer, il est mal tombé et est resté KO pendant 5 minutes; un taureau a défoncé les barrières de sécurité…

Le lendemain, après 7h de route et 1h de bateau, nous étions sur Fraser Island, la plus grande ile de sable du monde. Nous sommes sortis au seul bar. La journée suivante a été très oisive car on avait pas le droit de louer de 4*4 pour parcourir l’ile. On est resté à la piscine du camp. Le soir, on a regardé la finale de l’open d’Australie et on a fait un peu la fête.

Après, on a rejoint Brisbane (pour une visite éclair en 3h) et en fin d’après midi, on a posé nos valises à Surfers Paradise. Comme c’était notre dernière soirée tous ensemble, on est allé dans un bar irlandais. Vu que certaines sont irlandaises et ont parlé avec le boss, on a eu des prix sur l’alcool. Ensuite, on est allé dans un endroit où ca bougeait plus. Sur le chemin du retour, on est passé devant boite de striptease. L’entrée était gratuite, donc on ne s’est pas fait prier. Comme je fais tout pour essayer de vous faire vivre mon expérience, j’ai pris des photos pour vous montrer les détails. Malheureusement pour tous les gros pervers qui me lisent, un gars de la sécurité s’est empressé de venir me dire de les effacer. Mais c’est pas grave, je vous ferai un dessin.

Voila pour le voyage organisé. Au final, je suis un peu déçu par rapport aux activités, car je pensais faire un peu plus de choses, mais j’ai rencontré des gens très sympa. Pour les photos, voir l'album au nom de "Voyage organise".

Depuis que ce tour est fini, je suis resté deux jours à Surfers Paradise a faire bronzette et boire quelques bières. Puis je suis allé à Noosa, au nord de Brisbane. Cet endroit est le paradis sur terre : la ville est calme, les plages sont en sable blanc très fin, les vagues sont parfaites pour apprendre à surfer (oui, je suis toujours au niveau débutant), il y a un parc national très sympa… et hier, j’ai vu des dauphins…

Telles sont les nouvelles de cette dernière quinzaine. Maintenant j’attends avec impatience (c’est qui cette fille?) l’arrivée de Juju, lundi matin. A bientôt.

24 janvier 2009

Carnet de voyage avec mes parents

Ca y est, je suis rentré de Sydney en ce début de janvier, le feu d'artifice toujours dans les yeux, la fatigue qui s'est accumulée suite aux nombreuses visites des endroits recommandés pour la nuit et le porte monnaie plein de dollars!!

Mes parents sont arrivés le mardi soir à l'aéroport de Melbourne. Dans ma bonté infinie (et surtout ma peur qu'ils se perdent), je suis allé les accueillir. Ca m'a fait vraiment très très plaisir de les revoir, après tout ce temps. Nous sommes retournés à l'hôtel pour déposer les bagages puis faire un tour dans Melbourne car leur soif de découverte de ma ville adoptive a largement pris le dessus sur la fatigue. Je leur ai ainsi montré la rivière, les endroits où je sors, et le centre suranimé de Melbourne (certes il était prés d'une heure du matin, mais on n'a croisé pratiquement personne).

Mercredi 7 janvier : une journée à Melbourne et surtout beaucoup de fou rires (à croire que Maëlle était là vu les gaffes que l'on a faites). Après un super petit déjeuner, nous sommes allés chez le loueur de voitures car papa était sûr que la location commençait en ce jour, alors que nous n'avions pas besoin de voiture pour rester en ville. On voulait donc dire que l'on ne prendrai la voiture que le lendemain. Papa s'avance, explique au gars notre situation tout en lui présentant le bon de réservation. Le gars semble ne pas comprendre, alors je vole au secours de mon père et traduit. Le gars nous lance un regard dubitatif et nous explique que la voiture est réservée qu'à partir du lendemain! Ok, on a eu l'air un peu bêtes, mais en fait c'était juste pour confirmer qu'on ne voulais pas de voiture tout de suite...

Suite à cela, je leur ai montré le superbe campus de ma fac, la bibliothèque municipale réputée pour son architecture, puis nous sommes allés au Melbourne Museum (nous avons passé prés de deux heures entre les bêtes vivantes en Australie, les arbres de la forêt et la culture aborigène). Après il y a eu une longue balade dans le Queen Botanic Garden (parc qui rassemble prés de 3000 plantes différentes, imaginez un peu Martine au paradis, avec plein d'idée pour son jardin!). Ensuite, nous sommes montés au dernier étage du troisième bâtiment le plus haut du monde (385m) pour avoir une autre perspective de Melbourne.

En fin de journée, nous avons mangé dans un restaurant qui donnait sur la plage et le coucher de soleil. Là on a fait une autre gaffe: on avait repéré un restaurant avec un balcon, idéal pour la vue. On va dans le resto, on demande s'il est possible de manger au balcon et le serveur nous répond que c'est le resto d'à côté... Voilà, dès le premier jour, on a mis la barre haute.

Jeudi 8 janvier : Melbourne – Apollo Bay

Nous avons récupéré la voiture puis sommes partis sur la Great Ocean Road. Je leur ai montré les différents endroits que j'ai déjà eu le bonheur de contempler, leur ai raconté quelques anecdotes. Le soir, nous résidions à l'écart de la « ville », dans un endroit silencieux, retiré. Cela nous a permis de nous ressourcer (pour ceux qui sont intéressés, contactez ma mère pour les photos).

Vendredi 9 janvier : Apollo Bay – Port Fairy

Nous avons poursuivi notre route sur la Great Ocean Road. Nous avons vu des coins plus ou moins touristiques comme les 12 apôtres, le london bridge, le phare d'Otway (et pas à on (cf Astérix et Cléopatre))... les assidus du blog se rappelleront de ces noms. Le soir, nous avons mangé dans un resto sympa (comme tous les soirs, c'est pour ça que je ne rentre plus dans mon short de bain!). Maman a craqué et a bu du vin. Conséquence, lorsqu'il était l'heure de se coucher, elle était morte de rire pour un rien et elle a mis des coussins dans la frigo car il faisait du bruit!! On a donc passé un très grand moment avec papa.

Samedi 10 et Dimanche 11 janvier ont été des jours de transition. Cependant, nous nous sommes attardés au Mount Gambier pour voir un lac d'une superbe couleur bleue turquoise, dans le cratère d'un volcan. Nous avons fait étape à Robe (bien que nous nous soyons perdus, nous sommes restés très confiants vu que toutes les routes mènent à Robe...). Le dimanche, nous avons visité Victor Harbor, une ville balnéaire bien sympa. Nous avons également joué au mini golf où comme d'habitude avec papa, les conditions étaient contre lui. lol.

Lundi 12 janvier : Kangaroo Island

Première étape sauvage du voyage. On s'est levé à 6h du matin, on a pris le premier ferry à 9h, puis nous avons parcouru cette île très nature avec des chemins de terre. On s'est arrêté une première fois pour voir un lac desséché. Le deuxième arrêt s'est fait à Seal Bay (baie des otaries), où l'on est allé dans une réserve naturelle d'observation d'otaries. Et nous avons eu une chance énorme: une otarie femelle a accouché sur la plague à 20m de nous, chose exceptionnelle d'aprés notre guide qui voyait ça pour la première fois, alors qu'il bosse à depuis 31 ans...Après cet événement, nous avons vu des baies avec une mer très belle, des rochers très anciens, la cap du couedic et son arche Admiral où une colonie d'otarie à pris place. C'était rigolo de voir les jeunes otaries jouer dans l'eau... A la fin de la journée, nous avons pris le ferry vers 20h pour filer vers Adélaide. La nuit tombait, nous avons donc vu des kangourous sauvages (depuis le début du voyage, ma mère en réclamait! imaginez alors le soulagement..).

Mardi 13 janvier : nous avons pris l'avion tôt le matin pour aller à Alice Springs et ce fameux « centre rouge ». L'arrivée nous a un peu calmé: il faisait environ 43 degrés... Nous avons donc opté pour des activités d'intérieur. Nous sommes allés au centre des reptiles où nous avons vu certains des serpents les plus vénimeux du monde (et bien entendu, ils se trouvent en Australie). Maman a pris un coup de peur qui nous a fait bien rire: elle était concentrée à lire les explications sur un serpent lorsque la porte du laboratoire (juste à côté d'elle) s'est ouverte (une personne sortait du labo). Elle a sursauté et crié, croyant que c'était un serpent... On a aussi vu un crocodile, mais il avait déjà été nourri pour la journée (ce qui explique qu'il n'a pas attaqué le gamin qu'on lui a jeté avec papa...). Après, nous nous sommes baladés dans un musée d'art Aborigène. En fin de journée, on a apprécié la piscine.

Mercredi 14 janvier : Alice Springs – Kings Canyon

Pour profiter de cette douce journee (desole de ne pas mettre les accents, mais je suis sur un clavier anglais...), nous nous sommes leves à 6h. Nous avons pris le 4*4 et sommes partis visiter differentes gorges et roches du desert. Comme il etait tot, nous avons eu la chance de voir plusieurs betes animales sauvages comme un wallabie qui allait boire, un kangourou qui mangeait, des lezards qui lezardaient. Le soir, nous sommes arrives a Kings Canyon, qui est une ville artificielle construite au milieu du desert. Il y a un complexe motel, une station d'essence / superette et deux bar/restaurant.

Jeudi 15 janvier : Kings Canyon - Uluru

Pour profiter des canyons tout en evitant la chaleur nous avons debute notre marche vers 5h15 du matin. Ainsi, nous avons vu le lever du soleil dans le canyon, ce qui faisiat bien ressortir la couleur rouge des terres (mais avec mon appareil photo, on ne voit pas bien). Nous finissons la balade vers 8h30. Il fait deja pres de 32 degres... Apres une douche et un petit dej reparateurs et raffraichissants, nous avons attaques la route pour Uluru (Ayers Rock). La plus grande partie etait un chemain en sable. Nous avons tous essaye le 4*4: maman a ecrase un lezard, papa a presque casse le moteur dans un trou qu'il n'avait pas vu et moi j'ai battu le record de la piste... Une fois arrives au motel a l'Uluru Resort, nous sommes alles nous "rafraichir" dans la piscine a 30 degres (on y reste pas longtemps, surtout quand le soleil te tape dessus avec ses 42/43 degres. Ensuite, en fin d'apres midi, nous avons visite Kata Tjuta (qui est une ensemble de monts semblables a Uluru, mais beaucoup moins connus car ce n'est pas un lieu sacre pour les Aborigenes) et Uluru (c'est le nom Aborigene pour l'Ayers Rock). Nous avons eu la chance de voir le coucher de soleil sur Uluru qui faisait ressortir sa couleur rouge.

Vendredi 16 janvier : Uluru – Sydney

Comme notre avion pour sydney n'etait qu'a 13h, nous avons marches autour d'Uluru pour le voir de plus pres, visites le centre culturel où l'on a appris un peu des significations Aborigenes du site sacré: il y a beaucoup d'histoires par rapport aux animaux (serpents, lezards, dingos), de magie, de transmission de savoir (En fait, les Aborigenes n'aiment pas que les gens marchent sur l'Uluru car c'est une montagne sacree. Dans leur civilisation, seuls les ancients choisissent les personnes qui peuvent y acceder. Ceux qui ont cette chance subissent un apprentissage des modes de chasse, de comportement des animaux et des legendes). Suite a cela, nous avons voles pour Sydney. Notre fin de journee s'est composee d'une visite de Chinatown et de Darling Harbor (un peu le centre de Sydney, ou il y a beaucoup de bars, restaurants et animations). On a profite de la vue en mangeant puis en se baladant un glace a la main.

Samedi 17 janvier : visite de Sydney

Après un petit dejeuner de champion préparé par maman, nous sommes partis arpenter les rues de Sydney. D'abord, je les ai emenes a Hyde Park (jardin en centre ville, avec des fontaines, fleurs...), puis au National Museum (vous connaissez tous mon penchant pour la culture! et il faut bien les eduquer ces parents). Nous avons vus differentes expos : les sympas comme l'art Aborigene et l'art asiatique; les chiantes comme l'art contemporain ou encore les peintures du 17eme siecle. Ensuite, nous sommes passes par les inevitables Botanic Garden (maman etait emerveillee et voulait toutes les plantes dans le jardin) et Opera House. Apres cela, nous avons pris le ferry pour aller voir la plage de Manly. Cela a ete l'occasion de voir plusieurs baies de Sydney, les plages avec les fillets anti-requins, boire un smoothy (boisson tres raffraichissante a base de fruits et de glace) et de faire un peu les magasins. En ce qui concerne la soiree, nous sommes alles dans un restaurant dans le quartier The Rock (situe en face de l'opera) puis nous avons suivi le chemin nous menant au pont internationalement connu. Nous l'avons franchi dans la nuit, ce qui a permi de prendre quelques photos de l'opera de nuit. Nous voulions aller au Luna Park, mais il fermait qund nous sommes arrives, a l'heure extravaguante de 23h.

Dimanche 18 janvier : journée plage a Bondi

On ne peut pas dire qu'on a vu Sydney sans passer par Bondi! J'ai donc montres a mes parents l'endroit ou j'ai passe mon mois de Decembre, avec ses cotes contraignants: soleil (on est reste que 3h, mais papa et maman etaient rouges comme des ecrevisses), filles (papa voulait rester plus longtemps a la plage), raquettes de plage (un peu de sport ne fais pas de mal, sauf au dos de papa). Ensuite un peu de shopping dans ce temple du surf. Le soir, nous avons pris des risques et avons testes un restaurant chinois a Chinatown. Au final, c'etait bien bon. Pour s'imerger dans la culture, on a demande un verre de "vin chinois" et on a vu le choc culturel: le vin n'est pas comme chez nous, c'est une sorte d'eau de vie qu'ils te servent pendant le repas. Donc entre leau de vie et la cuisine epicee, on a eu un peu soif... Ensuite, on a acheve notre halte a Sydney par une balade a Darling Harbor.

Lundi 19 janvier : Sydney – Cairns

L'arrivée à Cairns s'est faite sentir : chaud et surtout tres humide, le climat tropical. Sous cette chaleur ecrasante, nous avons visites Cairns au ralenti, profites de la piscine et manges dans un restau indonésien le soir. Journee tranquille pour s'adapter aux conditions.

Mardi 20 janvier : Cairns, tour en bateau sur la barriere de corail.

Nous sommes partis pour une journee en bateau pour voir cette fameuse barriere de corail. Malheureusement, il ne faisait pas beau. C'etait un petit catamaran et la mer etait agitee. Au bout d'un moment, je me suis senti mal et j'ai lache tout mon petit dejeuner dans la mer. Apres, ca allait mieux. Le bateau s'est arrete une premiere fois pres de Michaelas Cay, une ile ou il y a pres de 2000 oiseaux. J'ai fait 10 minutes de plongee puis avec maman, nous avons pris les palmes, les tubas et les lunettes pour voir de plus pres les coraux et les poissons. Et bien, meme si le temps etait pas terrible, on a vu des raies, des poissons transparents, bleus, jaunes... comme sur les photos. Seule deception, nemo n'a pas montre le bout de ses nageoires. Il y a eu un deuxime stop, mais il pleuvait fort et on etait deja trempes, donc on est reste sur le bateau. Le retour s'est passe dans de meilleures conditions que l'aller vu que l'on etait dans le sens des vagues.

Mercredri 21 janvier : Cairns, tour du park Wooroonoogan.

Nous avons participes a un safari avec plusieurs stops, dans le sud de Cairns. Premier stop: une balade dans la Rain Forest pour voir la vegetation et quelaues animaux tels que des tortues d'eau douce ou des oiseaux tropicaux. Il y avait une riviere ou j'ai pu me baigner (avec les tortues pas loin). Deuxieme stop: la visite de la ferme aux crocodiles. Avant de commencer, j'ai courageusement porte un bebe crocodile. Ensuite, nous nous sommes balades entre les enclots de crocos, ou l'on a appris que ce sont des vrais machines de guerre: ils peuvent rester pres de 4h sous l'eau sans respirer en ralentissant le batement de leur coeur, ils reagissent aux vibrations et peuvent sentir une proie qui approche a partir de 200m du rivage, ils peuvent nager a 45 km/h et ont une force de pression dans les machoires de 300kg/cm carre... donc en fait, si il t'attaque, t'as pas de chance de suivie. Dans cette ferme, on a egalement nourri des kangourous. Apres un buffet a volonte, nous avons fait le troisieme stop dans un autre endroit pour decouvrir la beaute de la faune et flore du climat tropical. Enfin, nous avons finis la journee par une baignade dans les Josephine Falls, sous la pluie tropicale. Apres ce bain, on etait tres relaxes. Le soir, nous avons fait un dernier tour dans Cairns et un dernier restaurant tous les trois.

Le Jeudi etait synonyme de retour en France pour mes parents. Au final, ce sejour etait vraiment super: on a vu plein de paysages differents, des betes dans leur environnement, de nombreux fous rires et surtout ca fait du bien de revoir ceux qui me manquent...

La je pars pour 11 jours de voyage entre Cairns et Brisbane, avec plein d'activites de prevues... Les photos sont dans l'album "Voyage avec mes parents". biz a tous.

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1 janvier 2009

Happy New Year!!!

Coucou à tous!

 

Les fêtes de fin d’année et l'absence de post depuis un certain temps maintenant m’obligent à reprendre le chemin du clavier et coucher mes (folles) aventures sur le net (désolé si je préfère passer mes journées à bronzer et surfer qu’aller sur internet, qui n’est pas si facile d’accès que ça ici quand tu es un voyageur)! Tout d’abord, joyeux noël à vous (en retard, mais cela ne m’a pas empêché de penser fort à vous de la plage) et bonne nouvelle année. 

 

Je reprends mon récit là où je l’ai laissé: fin octobre. Que dire? Rien de très passionnant en fait étant donné que novembre est le mois des examens. Heureusement que mon travail assidu tout le long du semestre a porté ses fruits car j’ai pu sortir régulièrement pendant cette longue période de travail intensif. En fait la vie culturelle (tant renommée à Melbourne) s’est encore plus affirmée avec l’arrivée des beaux jours. Pratiquement tous les soirs il y avait des concerts dans des pubs, des festivals, des évènements divers et varies (dont le plus important était la “Melbourne Cup”, LA course de chevaux en Australie. Il y avait prés de 200 000 spectateurs dans l’hippodrome. Sans oublier la finale de Footie qui a rassemblé un stade de 140 000 personnes). J’ai donc vu une petite dizaine de concerts, tous très sympas, dans des styles différents (hip-hop, rock, jazz, pop) et également découvert des pubs originaux.

 

Sinon, je me suis trouvé un groupe de copains singapouriens avec qui on fait un sport différent tous les samedis matins, dans la bonne humeur. Des fois on va boire des canons. Avec un peu de recul, la façon dont j’ai intégré leur groupe est très représentative du fonctionnement des asiatiques : ils étaient presque tous dans un cours avec moi, mais les tentatives de socialisation n’ont pas marchées. Etant donné que je jouais au foot tous les vendredis, j’ai commencé à sympathiser avec un singapourien. Après, il a fallu prés de deux mois avant qu’il me propose de venir jouer avec eux. Dès qu’il m’a présenté aux autres, ils ont tous été super accueillants et sympas.

 

En ce qui concerne les examens, je me suis rendu compte de l’importance des règles dans ce pays et la rigidité dans leur application : lorsque la fin de l’examen sonne, tout le monde doit poser son stylo, sous peine de se faire annuler l’examen (alors qu’on sait tous qu’en France, tant que le surveillant ne nous arrache pas la copie des mains, on gratte, on gratte). Après, j’ai failli me faire virer d’un exam avant même le début : je savais que le bâtiment où j’allais étais beau architecturalement parlant donc je prends mon appareil photo pour immortaliser cet endroit atypique pour un examen. Et là un surveillant vient me voir, me demande de lui donner mon appareil. Je refuse (car en plus c’est l’appareil de ma chérie, pas le mien) et là il me dit que si je ne lui donne pas, je suis exclu de l’exam car si ça se trouve, je vais prendre l’exam en photo et tricher en l’envoyant à des copains qui sont dehors et qui pourraient m’aider !!! Je ne sais pas ce qu’il avait fumé, mais en tous cas, c’était de la bonne !! J’essaye de parlementer, ça n’a pas marché, mais un autre surveillant est venu soutenir ma cause (2 minutes avant, il m’expliquait vite fait les modifications que le bâtiment avait subit). Au final, j’ai dû effacer mes photos. Tout ça pour dire qu’on ne rigole pas avec les règles, on n’est pas en France ici !

 

Pour les exams en eux-mêmes, je suis plutôt content des résultats (qui correspondent à ce que je m’attendais). En compta, j’ai eu 16.5 ; en économie des pays du sud-est, j’ai eu 13.5 (ma satisfaction personnelle est d’avoir eu plus que certains asiatiques qui sont en Australie depuis plus longtemps que moi) ; en business en Chine, j’ai eu 10 et enfin, ma matière faible, finance internationale, m’a donné un 5.5. En comparaison avec la France (et tous les français avec j’en ai parlé sont d’accord), le niveau que les profs attendent pendant le semestre est plus élevé ici (notamment pour les recherches personnelles, l’esprit critique et d’initiative) mais les examens sont plus simples (4 examens répartis sur 3 semaines, des profs qui disent les chapitres à réviser ou non).

 

Voilà en gros pour le mois de novembre.

 

 

 

Pour décembre, une nouvelle vie Australienne a débuté pour moi ! Je suis arrivé à Sydney le 28 novembre, dans un backpacker sur Bondi Beach. Dès l’aprem où je suis arrivé j’ai fait quelques connaissances et je suis sorti dans un bar. Pour m’habituer à la vie à Sydney. Les deux-trois jours qui ont suivis ont été occupés par une recherche de boulot. J’ai trouvé un gars qui nettoie et cire les sols dans les maisons qui ont subi des travaux. J’ai fait ça jusqu’au 24 décembre. Mon boss était un anglais qui est venu à sydney il y a 15 ans. Il était sympa, j’arrivais même à faire des jeux de mot en anglais (il a beaucoup aimé mon « wet and seal », pour ceux qui auront le courage de trouver la blague…). Il était content de moi et à la fin, il m’a donné un « bonus » de 150 dollars… Moi j’étais content d’avoir trouvé ce boulot car j’étais bien payé, je parlais anglais et je finissais souvent vers 15h (en commençant à 7h), ce qui me laissait largement le temps de profiter du surf, de la plage et tout le reste. Depuis le 24, je fais la fête presque tous les soirs jusqu’à 4/6h du mat (ça fait longtemps que je n’était pas autant sorti).

 

Début décembre, Levent m’a rejoint. Lorsque je ne bossais pas, on a parcouru un peu les rues de Sydney, on a fait des activités australiennes et on est sorti avec les gens qu’on a rencontrés à l’auberge de jeunesse. J’ai mis des photos en vrac dans l’album « Sydney en décembre ». On a bien sympathisé avec une française, Emilie. Comme je le disais, on est pas mal sorti en boite avec des potes de la fac, des gens rencontrés au backpacker, des gens rencontrés dans la rue… C’était très bien. Cependant, une mésaventure m’est arrivée un soir!! Alors que je me baladais dans la boite à rechercher des filles… euh non, à boire, enfin je me baladais, je vois qu’ils ont du Ricard !! Je m’empresse donc de prendre un verre de ce breuvage qui se fait si rare dans cette contrée lointaine. Et je retourne vers mes amis, tout fier de ma trouvaille. Pour fêter ça, je fais quelques pas de danse et là, c’est le drame : le verre me glisse des mains et tombe par terre !! J’ai mis un bon quart d’heure avant de m’en remettre mentalement, avant de me remettre un verre qui, cette fois, a été l’objet unique de mon attention. Je savais qu’il ne faut jamais danser avec un verre dans la main !! Après, comme on est rentrés vers 6h du mat, on est arrivés à la plage pile pour le lever du soleil, ce qui est très calmant avant d’aller se coucher.

 

Comme c’est la folie à Sydney en période de fêtes et que l’on n’avait pas fait les réservations assez en avance, nous avons dû changer de backpack pour une semaine. Nous sommes allés sur Manly Beach, l’autre plage mondialement connue. Normalement, nous avions réservé pour 2 semaines, mais en voyant l’état de la chambre, on était déçu (c’était une chambre de 6, il n’y avait qu’une seule personne et c’était un bordel monstre !! en plus la fille bossait dans l’auberge !). Après, quand on a vu des cafards dans la cuisine, on s’est dit qu’il fallait changer d’air. Levent va rester à Sydney en janvier, donc il a cherché une colloc et en a trouvé une prés de Bondi, qui m’accepte pendant une semaine. Nous avons y avons migré lundi dernier. En plus c’est cool car il restait une chambre double et ce sont des copines mexicaines de la fac qui ont pu venir. Ca fait une collocation avec des gens sympas…

 

En ce qui concerne Noël, j’ai passé le 24 à se balader dans la ville pour sentir l’ambiance spéciale de Noël ici : les pères noël qui surfent, les sapins artificiels remplis de guirlandes dont les lumières sont en forme de sandalettes, les gens avec leur chapeau de noël… Le soir, Hubert nous a invité chez lui pour que l’on déguste un repas de Noël à la française. Puis on a fini dans une boite, pour changer. Je suis désolé, il n’y a pas de photos de ces évènements car Levent s’est fait volé sont appareil photo. En quoi cela vous concerne ? Et bien entre la qualité moindre des photos de mon appareil et ma flemme de me trimbaler de partout avec l’appareil, j’avais choisi depuis un bon moment de laisser Levent prendre les photos et de les récupérer après. Par conséquent, tout esprit vif que vous êtes, vous, mes chers lecteurs, vous aurez vite compris le problème…

 

Le 25, nous avons eu droit à un barbecue à l’auberge de jeunesse. Comme nous venions juste d’arriver, cela nous a permis de faire un peu plus ample connaissance avec les gens, et surtout avec cette colonie de suédoises (au début, je croyais qu’elles étaient toutes mannequins). Au bout d’un moment, lorsqu’il ne restait plus que nous sur la piste de danse, on est allé à la plage puis émilie et levent sont allés se baigner (il était prés de 4h du mat). Je n’y suis pas allé pour plusieurs raisons : j’étais enrhumé et je ne voulais pas que cela s’aggrave et je n’avais pas bu autant qu’eux deux. Certains diront que je suis une tapette et que j’avais peur des requins (qui sont proche de cette plage. C’est drôle de voir des plages avec des filets un peu au large, tu te dis que quand même, le requin qui veut passer le fait aisément craquer…), ce qui n’est pas totalement faux.

 

Les jours suivants ont été ponctués de plage, de surf (ahhhhh oui, j’allais oublier le plus important !!! j’ai tenu pendant toute une vague debout ! je sens que ça vient et que je vais bientôt être un pro), de piqueniques dans les différents endroits sympas de Sydney, de sorties… On a fait également du snorkelling (c’est de la plongée avec les palmes, lunettes et tubas). On est allé dans un endroit où on peut voir des roussettes (requins d’1,5m, qui ne s’attaque pas à l’homme, normalement). Bien évidemment, on n’en a pas vu, mais on a pu observer des bancs de petits poissons colorés ainsi qu’un gros poisson bleu (environ un mètre de longueur et 50cm de largeur) qui se laissait toucher par les plongeurs. Ensuite il nous a fait une démonstration de la manière dont il attaque les oursins pour les ouvrir et manger l’intérieur. Ça change d’activité.

 

Et en bouquet final pour ce roman, la journée du 31 et du feu d’artifice. Au début, le plan était de voir le feu d’artifice et d’aller sur Bondi pour faire une soirée de malade ! Première désillusion : les places pour la soirée étaient aux alentours de 200 dollars. On n’a pas pris de tickets et on s’est dit qu’on verra après le feu d’artifice. Deuxième désillusion, on pensait aller se trouver une bonne place en fin d’aprèm, mais en parlant à plusieurs personnes quelques jours avant, on s’est rendu compte que plein de gens allaient se dépêcher pour prendre un bon spot, dès l’ouverture des parcs qui sont prés de l’opéra et de la baie principale. On a alors décidé de se lever tôt le matin (vers 8h). Comme les autres n’étaient pas prêts, je suis parti en éclaireur. Lorsque j’arrive aux grilles (qui ouvraient vers 10h) du parc où l’on a la meilleure vue, je vois une queue d’environ 400m. Je me dis qu’il doit y avoir une autre entrée, alors je vais demander des informations au stand qui se trouve à 4m du début de la queue. La femme me répond gentiment qu’il n’y a que cette entrée, et dans un grand sourire, que je dois faire la queue, tout là bas… mais bizarrement, je me suis décalé de trois mètres en faisant style de chercher quelqu’un et je me suis retrouvé tout au début de la queue, sans personne qui me le reproche… je suis ensuite entré dans les premiers lors de l’ouverture du par cet j’ai réservé une des meilleures vues que l’on puisse avoir sur la baie, le pont et l’opéra. Quand mes potes sont arrivés, ils n’en croyaient pas leurs yeux.

 

Il était 11h du matin, plus que 13h à attendre. On a passé la journée à jouer au ballon, à faire la sieste, à boire des canons, à parler aux gens autours de nous… c’était une ambiance vraiment chaleureuse. En fait, il y a eu deux feus d’artifices : un à 21h et le vrai à minuit. Nous étions donc aux premières places pour les deux. Et cela valait bien le coup d’attendre autant : le premier était banal, juste un échauffement, mais le vrai était splendide (en même temps, il a coûté prés de 5 000 000 de dollars, ce qui en fait le deuxième plus cher de l’histoire de Sydney je crois). Il a duré à peu prés un quart d’heure et illuminait toute la baie. Je vous ai mis les photos (qui ne sont pas de moi, mais de l’appareil d’Alexandra) dans l'album "new year's eve Sydney08" et je vais tenter de mettre les 2 films que j’ai tournés avec mon appareil. Ce n’est pas de la super qualité, ça bouge un peu, mais on voit des passages sympas. Les liens sont les suivants: 

http://au.youtube.com/watch?v=Drhs_TIfzUA

http://au.youtube.com/watch?v=UHRioLIz3AE

Après, le plan était de partir à Bondi et de se caler à côté de la soirée en plein air pour profiter. Mais le temps qu’on sorte du parc, qu’on s’arrête à Hungry Jack’s, qu’on arrive en bus à Bondi, il était déjà 3h du matin. On arrive et on n’entend plus de music, on voit les gens partir et la sécurité dire aux gens de partir : la « soirée de l’année » se finissait à 3h… la honte !! On ne pouvait même pas aller se caler sur la plage car elle était fermée !! On a trouvé un petit coin pour s’assoir en espérant qu’un « after » se dessine puis, vers 4h30 on est chacun retourné chez nous vu que la soirée semblait définitivement terminée. Alors là je me dois de dénoncer cette réputation de la soirée du nouvel an à Bondi : c’est pas top !

 

Voilà pour mes aventures de ces deux derniers mois. Le programme des deux prochains est lui aussi chargé puisque je vais voyager tout le temps. Cela commence avec papa et maman Laporte qui arrivent le 6. J’essayerai de tenir ce blog à jour, avec mes impressions et photos, mais ça va être difficile je pense. En attendant, je vous souhaite encore plein de bonheur pour cette nouvelle année. Biz à tous

 

26 octobre 2008

Great Ocean Road

Après avoir passé des temps rendus très difficiles par les multiples travaux demandés (on dirait presque que je suis à plaindre !), on a organisé avec plusieurs personnes un petit voyage de 3 jours sur le long de la côte sud de l’Australie, le week end dernier, en partant de Melbourne et remontant vers Adélaïde (sans pour autant aller aussi loin).

Nous (Levent, Hubert (un français de HEC) et Uyrgen (un hollandais)) avons réservé une voiture du vendredi matin au lundi matin pour faire cette petite excursion, comme ça on était vraiment libre pour le choix des étapes et des activités. On a été très surpris quand on a vu cette voiture d’un rouge pétant : cool, on va pouvoir passer inaperçus ! Nous sommes ensuite partis de Melbourne pour arriver à Torquay (pour ceux qui suivent, c’est l’endroit où j’ai fait du surf pour la première fois de ma vie).

On est allé dans un magasin pour louer des planches. Au début, on voulait les louer pour tout le week end, comme ça dés qu’on trouve un bon spot le long de la côte, on en profite puis on peut aller voir ailleurs. Mais le gars l’a déconseillé. On a parlé avec lui une bonne demie heure car il avait sa femme qui était partie en France, bla bla bla… Au final, on a pu louer les planche pour la journée et il nous a fait payer seulement pour 2 heures… nouvelle tactique : sympathiser pour avoir des réductions.

On a embarqué les planches sur le toit puis on est allé à la plage que je connaissais. On y est resté 2 heures, le temps de se rappeler que de ce côté de l’Australie, c’est le pôle sud et sa calotte glacière (eau assez fraîche malgré les 30 degrés de l’air). J’ai perfectionné ma technique mais les vagues n’étaient pas assez fortes pour tenter de rester assez longtemps debout sur la planche. Nous avons donc décidé d’aller tester un autre endroit dont le loueur nous avait parlé.

Après un arrêt dans une « boulangerie » nous sommes arrivés sur cette plage magnifique, avec des vagues plus impressionnantes qu’avant. Nous avons alors sauté sur nos planches pour voir ce que ça donnait : et bien quand on a pas la technique, l’océan s’amuse bien avec toi. Ici les vagues étaient puissantes, donc si on arrivait à les prendre correctement, on avait le temps de se lever (enfin, d’essayer) ; mais dans tous les autres cas, c’était la tasse ! et comme les courants étaient fortement défavorables, le fait de forcer sur les bras pour aller prendre les vagues au début fatiguait rapidement. Mais ça occasionne de bonnes rigolades pour ceux qui regardent du bord.

Ensuite, on a rendu les planches et on est repartis sur la Great Ocean Road. On a fait une seconde halte à Point Addis, qui est une plage célèbre car elle accueille le Rip Curl Pro Tour (compétition mondiale de surf) et que les vagues vont s’écraser sur les rochers, donc c’est un peu réservé à ceux qui savent faire du surf. En tous cas, la vue est sympa, surtout qu’on y était dans les heures du coucher de soleil, ce qui rendait les falaises un peu rouge. En partant, on a vu dans un champs des kangourous.

Nous sommes arrivés vers 20h à Lorne. Etant donné qu’on avait légèrement occulté le côté habitation, on a passé des coups de fils dans la voiture et on s’est retrouvé dans un cottage. Le cadre était très naturel (dans une forêt). On est allé faire des courses, on a mangé puis vers 22h30 on est sortis. Déjà on a galéré pour trouver un endroit ouvert. Ensuite, on est entrés, on a bu une bière puis on voulait partir car il n’y avait pas d’ambiance. On s’est fait un billard. Vers 23h, ils ont mis de la musique et les gens ont dansé. On se chauffe donc avec quelques mouvements et à peine on commence à être chauds (vers minuit) que toutes les lumières du pub s’allument et on est invités à rentrer car le pub ferme !! à minuit !!

Le lendemain matin, on prenait le petit déjeuner sur le balcon, avec une légère vue sur la mer, lorsque des kakadus (sortes de perroquets) sont venus prés de nous. En tant que bon touristes, on leur a donné à manger des graines qui étaient dans le cottages. C’était drôle de les voir se battre.

On a repris la route pour profiter de cette journée qui s’annonçait chargée.

Premier stop : un point de vue sur une colline qui surplombe la forêt et l’océan. Ca nous a permi de faire une petite balade.

Deuxième stop : Erskine Falls. On est allé voir des chutes d’eau. Pour se sentir en harmonie avec la nature, on est allé sous la chute, mais pas très longtemps car l’eau était gelée !

Troisième stop : Rainforest. C’est une forêt avec des arbres très âgés et tropicaux. Certains atteignent prés de 60 mètres de haut. On a fait une marche d’une petite heure à travers ces arbres. Il faisait 32 degrés, donc l’ombre nous permettait d’être bien au frais.

Quatrième stop : le phare de je ne sais plus trop quoi. Cet endroit est connu car il y a des courants très forts et de nombreux bateaux se sont échoués par le passé. Sur la route, on a traversé des forêts d’eucalyptus et on a pu apercevoir des koalas. Qu’est ce qu’ils peuvent être faignants !!

Cinquième stop : « les 12 apôtres ». On est arrivés là pour le coucher du soleil. C’est un endroit où l’on peut voir les effets de l’érosion. Il y des pierres géantes qui résistent. Ce coucher du soleil était vraiment superbe car les roches sont devenues rouges.

Voilà pour cette journée. On est arrivés à notre auberge de jeunesse vers 20h30, on a pris une douche (pas ensemble) puis vers 21h30 on est allé « en ville » pour manger. Mais en fait c’était un patelin où tout était fermé ! On a finalement trouvé un restaurant dans lequel on a pu manger juste avant qu’ils ne ferment la cuisine ! Puis après, ben on a pas eu trop le choix vu que le pub du village était fermé.

Pour le dernier jour de notre excursion, on a continué un peu sur la great ocean raod jusqu’au London Bridge. Alors là, il y a une histoire marrante (pour bien comprendre, il faut aussi voir la photo) : pendant longtemps, il y avait un « pont » en terre qui reliait la pierre au milieu de l’eau et le continent. Les gens pouvaient marcher sur cette passerelle. Un soir, le passage à cédé sous le poids de le terre et suite à l’action de l’océan sur les falaises. Et sur la pierre au milieu de l’océan, il y avait une femme mariée et son amant ! Ils ont été secourus, mais comme l’endroit est connu, les télés nationales étaient toutes là pour les questionner… et griller leurs cachotteries.

Ensuite, on a pris le chemin retour pour Melbourne, en s’arrêtant à plusieurs reprises pour voir les falaises, les plages ou encore l’océan. On a fait une longue halte vers 16h pour profiter quand même des belles plages qu’on visitait. On s’est baigné puis on est rentré vers 20h sur Melbourne, pour une nouvelle semaine de cours, avec des paysages divers plein la tête.

Vous pouvez voir les photos dans l’album « Great Ocean Roadtrip ». Normalement elles sont classées dans l’ordre chronologique, pour vous aider à comprendre mon voyage. Là j’attaque ma dernière semaine de cours, puis une semaine de «révisions » puis 3 semaines d’examens (enfin, j’ai un exam par semaine les deux premières, puis deux exams. Là aussi ça change de la France). Mais en ce moment je suis surtout dans les préparatifs de mes grandes vacances ! j’espère que tout le monde vas bien dans notre pays. A bientôt pour de nouvelles aventures (enfin, pour les aventures, il risque de ne pas y en avoir avant un petit moment !).

20 octobre 2008

Philip Island

Me voilà de retour après tant d’absence ! Je suis désolé d’avoir perdu de l’assiduité pour ce blog, mais il y en a un qui bosse dur en Australie !!! Et oui, pour fêter la rentrée, j’avais une rédaction de 2500 mots à rédiger, puis une de 3000 mots (date limite : lundi 13 Octobre à 17h ; je l’ai terminée et rendue à 16h43… ça c’est du timing). Avec tout ça, je vais bientôt devenir écrivain !

Pour replacer les choses dans leur contexte, nous sommes le 1er Octobre, cela fait 4 jours que je suis rentré de Sydney et Katrina (une Australienne qui a fait son année à l’étranger dans notre superbe ville de Lyon) m’a proposé d’aller 3 jours à Philip Island, dans la maison de campagne d’une de ses amies. Nous sommes donc partis, Katrina, Levent et moi, sur l’île célèbre pour ses pingouins car ce sont les plus petits du monde !

Dés l’arrivée sur l’île, on a senti un petit vent frai et cette odeur de l’océan. Nous nous sommes arrêtés à la première plage venue pour apprécier le paysage, les vagues qui déferlaient sur la plage et les surfers qui se faisaient vraiment plaisir. D’ailleurs on a parlé vite fait avec l’un d’eux : il avait une pause entre midi et 14h et il en a profité pour faire du surf. Au moment où on l’a croisé, il était en train de se sécher et de se rhabiller classe pour retourner bosser !! Ils sont très cool ces australiens.

On a passé l’après midi sur la plage, puis nous avons rejoint les copines de katrina pour faire les courses et préparer les festivités. Alors la ville où l’on était contient à peu prés mille habitants, mais c’était la semaine où il y avait le grand prix de moto d’Australie (et le circuit est sur l’île). Donc le supermarché était assailli de motards.

Ensuite on a regagné la demeure de Elle (l’hôte de ce séjour). Il faisait noir et sur la route, à un moment, il y a eu un kangourou ! Elle a pilé et on a failli avoir un accident avec Katrina qui suivait derrière. C’était le premier kangourou que j’ai vu en vrai. Puis il est parti, bondissant sur ses pattes.

Le soir, on a discuté, fait des jeux de cartes, un peu bu. Puis d’autres personnes sont arrivées et la fête a continué.

Le lendemain, on a pris le petit déjeuner (vers midi) avec une vue sur l’océan : c’est très sympa ! Après, on est allé à la plage pour y passer l’après-midi. Le soir, on a fait un barbecue et un repas pour fêter l’anniversaire d’un gars australien (désolé, mais je ne me rappelle plus de son nom). Il a reçu un jeu de société où il faut faire deviner des expressions seulement en mimant. Donc on a joué à ce jeu pendant le reste de la soirée. Inutile de vous dire qu’on a bien rigolé. Il y a des films, mais je ne peux pas les mettre sur le blog.

Le lendemain, on est rentrés sur Melbourne. En tous cas, c’était vraiment très sympa, surtout que c’était la première fois où je me retrouvait avec autant d’Australien. Et j’étais content car j’ai bien discuté, rigolé et réussi à faire deviner des expressions anglaises… Mon seul regret est que personne à part moi ne voulais aller voir les pingouins. J’ai créé l’album Philip Island pour partager les photos.

Voilà pour ce petit voyage. J’essayerai d’ici la semaine prochaine de narrer mon trip de ce week end sur la « Great Ocean Road ».

26 septembre 2008

Mon voyage à sydney

Me voilà de retour après ce périple à Sydney ! bon, j’ai réparti les photos entre plusieurs albums et j’ai fait une sélection des meilleures car sinon on avait prés de mille photos.

J-1 : Samedi 20 Septembre

Etant donné que l’avion partait le matin à 6h20 d’un aéroport hors de Melbourne, j’ai dormi chez Levent, Nathaniel et Mikael (qui habitent au même endroit). On en a profité le samedi soir pour se faire une soirée tapas avec leurs autres colos : Amélie, Kirill (un russe) et Mitch (une singapourienne).

Jour 1 : Dimanche 21 Septembre

Le réveil à 3h du matin a été un peu dur. Nous sommes partis prendre un bus dans le centre ville afin qu’il nous amène à l’aéroport. C’était un bus deux étages. Nous étions au deuxième étage juste devant et on a pris un peu peur car des fois le chauffeur faisait des zigzags. On a su après qu’il avait commencé à faire la navette à 14h (samedi) et qu’il n’avait pas eu de repos…

Après avoir bravé ce premier danger, nous avons pris l’avion puis nous sommes arrivés à Sydney, avec un grand soleil qui nous attendait. Pour rejoindre l’auberge de jeunesse et y déposer nos affaires nous avons pris un taxi mais manque de bol, il y avait un marathon qui bloquait pas mal de rues. Mais le chauffeur a été sympa car il a coupé le compteur à partir du montant qu’il nous avait indiqué avant qu’on accepte la course. Au final, on a fait un grand tour dans Sydney pour pas cher.

Lorsqu’il nous a déposé à Bondi Beach, on s’est immédiatement décidé à passer la journée sur cette plage mythique. A 10h du matin il y avait déjà pas mal de gens et de surfers. Nous avons donc passé une journée détente, ponctuée de volley-ball, de sieste et de surf.

Oui, comment être dans cet endroit et ne pas surfer ?! Nous avons loué une planche. Etant donné que j’étais le plus expérimenté des quatre (et oui, j’ai déjà tenu 4 secondes sur une planche), je me suis mué en professeur puis nous nous sommes jetés à l’eau un par un, sous le regard moqueur des autres. L’eau était fraîche (prés de 16 degrés) donc l’entrée prenait à elle seule quelques minutes. Ensuite, chacun a fait comme il pouvait. On a vraiment rigolé lorsque Mikael y est allé car il ne tenait pas la planche correctement et s’est pris 4 ou 5 vagues d’affilé qui l’ont mis par terre.

Vers 19h, on a quitté la plage, on s’est lavé, préparés puis nous sommes partis dans le centre de Sydney pour voir la vie nocturne. Nous avons commencé par voir le pont illuminé puis avons passé une bonne heure prés de l’opéra, à apprécier ce chef d’œuvre d’architecture et aussi à faire les andouilles. L’opéra est vraiment très impressionnant ! En fait, je ne me l’imaginais pas aussi haut et large. Il est immense. C’est très beau à voir, surtout qu’il était éclairé. Pour la petite histoire, il a été conçu par John Utzon et a mis prés de 17 ans pour être construit. Il a été achevé en 1973. L’opéra représente des coquilles, mais Utzon aurait eu l’idée de ces formes en épluchant une orange et faisant tomber les peaux les unes sur les autres.

Ensuite nous sommes allés dans le quartier qui bouge (King Cross) pour boire un coup puis nous sommes rentrés car on était un peu fatigué (entre le levé à 3h, les transports et le surf…).

Jour 2 : Lundi 22 Septembre

Comme le ciel était couvert, nous avons décidé de faire une visite de jour de la ville. Nous sommes alors retournés dans le centre de Sydney, nous avons vu l’opéra (qui était aussi impressionnant que la nuit). Etant donné que Sydney est une ville où il y a de nombreuses baies, un des moyens de transport en commun est le ferry. Nous avons donc pris un ferry pour aller à Manly beach (une autre plage très connue). En plus nous avons eu de la chance car le soleil faisait sont apparition. Nous nous sommes baignés puis nous avons joué au volley-ball. En rentrant vers le centre de Sydney, on avait une très belle vue du quartier d’affaires (et ses immenses buildings), du pont et de l’opéra. Ensuite, on a pris un autre ferry (il y a tellement de baies qu’il existe à peu prés 10 lignes de ferry différentes, ce qui s’avère en fait très pratique pour voir tous les petits coins). On a trouvé ce moyen de transport assez drôle, surtout qu’il y avait des gens en costard cravate qui rentraient chez eux parmi les touristes et leurs appareils photos.

Suite à cette excursion, nous avons pris de la hauteur et sommes allés sur le pont. C’est le pont qui a l’arche d’acier la plus haute au monde. Pour ce pont, il a fallu prés de 53 000 tonnes d’acier. Il est possible de marcher sur l’arche et de monter tout en haut, mais cela coûte 150$ et en plus les appareils photos sont interdites (car sur le pont, il y a le trafic routier, donc si un appareil tombe, il peut créer des accidents). La vue que l’on a sur le « circular quay » est superbe, surtout le soir (voir les photos prises du pont). C'est également l'endroit où est tiré un des feux d'artifices les plus connus du monde pour la nouvelle année. J'enquèterai personnellement sur cette assertion en temps venu.

Ensuite nous sommes rentrés sur Bondi beach, on a mangé puis on est allé dans un bar qui a une baie vitrée donnant sur la plage et l’océan. Plutôt sympa comme concept (ok, la serveuse blonde, bronzée et au large décolleté nous a empêché de totalement nous concentrer sur l’océan).

Jour 3 : Mardi 23 Septembre

Le soleil revient, ce qui constitue pour nous une occasion de prendre notre petit déjeuner en face de l’océan, en T-shirt, short et tongs (en même temps il devait être 11h). Cette journée s’annonce très dure…

Nous retournons faire des tours en ferry car on trouve ça assez marrant. Nous avons fait une première halte à Darling Harbour, qui est en fait l’autre côté du quartier d’affaires. Ensuite, on a fait un long périple pour aller jusqu’au parc olympique. Arrivé là bas, on a à peine eu le temps de voir les enceintes sportives (on a vu la piscine olympique de dehors, pareil pour le stade olympique) car on avait mal jugé les temps de transport. Donc on s’est dépêché pour ne pas rater le ferry.

Nous sommes rentrés à Bondi, on s’est acheté des bières (en fait je n’arrive pas à perdre de mon bide car je ne bois que ça ici, à 10$ la carafe…) puis nous avons passé la soirée sur la plage (normalement c’est interdit de boire de l’alcool sur la plage).

Jour 4 : Mercredi 24 Septembre

Après s’être remis de notre soirée, nous avons décidé de faire une promenade le long de la côte et de rallier différentes plages. Nous sommes partis de Bondi pour arriver à Tamarama beach. On commence à prendre des photos de la plage et là on voit prés des rochers des photographes avec des équipements de pro. On s’approche et il y avait 2 filles qui posaient. On a donc profité de l’occasion pour les prendre nous aussi. Après on a profité un peu de la plage, puis nous avons marché jusqu’à la suivante : Cogee beach. Puis nous sommes retournés à Bondi pour surfer.

En fait on s’est rendu compte qu’on est bête car l’auberge de jeunesse où l’on résidait fournissait gratuitement des planches (nous les avions louées le premier jour). Nous avons donc à nouveau lutté contre les vagues. Mes progrès sont quasi inexistants car je ne me suis levé qu’une seule fois sur le surf et ça n’a pas duré longtemps (comme d’hab).

Le soir, nous sommes allés dans un bar pour voir une course de crabes. C’était bien rigolo. En fait il y a une table ronde (mais aucun rapport avec la recherche du Graal) au centre de laquelle on met tous les crabes. Le premier qui arrive au bord de la table gagne. En fait, les gens qui viennent achètent un crabe 3$ (mais ce sont des petits crabes). Entre ces courses, il y a des jeux un peu débiles qui sont organisés, avec la possibilité de gagner des lots. Perso j’ai gagné 2 bières gratuites en étant le premier à faire exploser un ballon en plastique à force de souffler dedans. D’autres ont gagné après avoir mangé le plus rapidement un beignet plein de végétamine (pour ceux qui ne connaissent pas, vous ne perdez rien : c’est un truc vraiment vraiment dégueulasse).

Nous sommes rentrés sur Bondi vers minuit et nous sommes retournés sur la plage pour finir les bières qui nous restaient. Et lorsque nous sommes partis pour aller nous coucher, vers 1h du matin, nous avons croisé des gens qui faisaient leur footing sur la plage !

Jour5 : Jeudi 25 Septembre

Le levé à 5h30 du mat a été très dur. On a pris un taxi pour retourner à l’aéroport. En passant devant la plage, on a pu voir une trentaine de personnes qui étaient déjà dans l’eau pour surfer, à 6h du matin !!

Ensuite nous avons pris l’avion pour rentrer à Melbourne. J’en ai profité pour prendre une vue aérienne du centre de Sydney, de Bondi et de Melbourne. Une fois arrivés à Melbourne, nous avons mis en commun nos photos et nous avons atteint environ 950 clichés. Hier après midi, j’ai trié les réussies, puis j’ai fait une sélection pour vous les monter. Comme il y avait toujours beaucoup de photos, je les ai réparti entre 4 albums : « Opéra de Sydney », « Plages de Sydney », « Surf à Sydney » et « Sydney Highlights ».

Tout ça pour dire que Sydney m’a bien plus et qu’avec Levent, nous sommes bien motivés pour y retourner durant le mois de Janvier (eh oui, il y a encore beaucoup à apprendre en surf). Ce qui nous a étonné, c’est qu’à n’importe quelle heure de la journée, dans n’importe quel endroit (même le centre d’affaires), il y a pas mal de gens qui font leur footing. C’est pour ça qu’ici il n’y a pratiquement pas d’obèses.

La semaine prochaine, je vais sûrement aller 3 jours dans la maison de campagne d’une copine australienne à Philip Island,  un endroit connu pour abriter des pingouins (spéciale dédicace à notre pingouin qui rentre de Madagascar : je t’enverrai des photos de tes amis expatriés à l’autre bout de la planète).

20 septembre 2008

Les deux dernières semaines

Coucou! me revoilà! Face à la vague de mails reçus afin de poursuivre le récit de mes aventures, je vais vous faire une synthèse des ces deux dernières semaines, qui ont été plutôt studieuses.

Pour commencer, j'ai travaillé une semaine et demie dans un restaurant italien, mais le manager ne m'a pas gardé. J'étais un peu déçu car le samedi soir il me dit que j'ai bien travaillé et le dimanche soir il me dit qu'il ne me garde pas... il va falloir que je trouve autre chose.

Ensuite, j'avais 3 rédactions à rendre en une semaine. Donc ici c'est du genre 2000 mots, en commentant les lectures que tu as faites (normalement) et en ajoutant des idées issues "d'articles académiques". Cela veut dire que tu dois aller dans des livres qui parlent de ta problématique et trouver des choses qui ne sont pas exprimées dans les articles d'origine. De plus, il y a une politique trés stricte sur le plagia, donc il faut citer toutes les sources et ne rien recopier! Ils ont un logiciel qui retrace les phrases et peut identifier si tu as recopié ou non! Heureusement que le Yann est fourbe : ils nous ont expliqué que le logiciel cherchait des séquences de mots, donc en prennant des articles de sources françaises et les traduisant selon mes mots, leur logiciel ne peut pas dire que j'ai recopié mes sources.

Suite à ces travaux d'hercule, j'ai été obligé de prendre un peu de bon temps pour moi. Je suis allé à une soirée Latino dans une boite appelée le "Copacabana"! De 22h à minuit, il y avait des démonstrations de danses brésiliennes, avec des filles en costumes traditionnels (assez sympa) puis le dancefloor s'est libéré et nous avons pu danser au sons endiablés de salsa et autres musiques sud-américaines! En rentrant, on a croisé des animaux inconnus au bataillon qui se promenaient dans un parc de Melbourne. On a essayé de leur faire peur en courant vers eux, mais ça n'a pas du tout eu l'effet escompté car ils se sont rapprochés de nous!! On a cru qu'on allait se faire attaquer donc on s'est lâchement enfui.

Sinon, je suis également allé dans LA rue qui bouge dans melbourne : Chapel street. Et c'est assez étonnant de voir que n'importe quel endroit sert de bar. Par exmple, je suis allé dans un bar qui était en fait une maison, avec une cour intérieure. C'était trés sympa. Un autre exemple: on a croisé un bar qui était dans une chapelle! 

Depuis le week end dernier, il commence à faire plus chaud ici. J'en ai donc profité pour aller faire une balade en fin d'aprés midi sur la plage de Melbourne (St Kilda beach : voir les photos dans l'album du même nom). C'est trés agréable, surtout que le sable est trés fin, donc quand on marche dessus, ça chatouille les pieds. J'ai assisté au coucher de soleil et j'ai trouvé un truc marrant: comme Melbourne est prés du pôle sud, lorsque le soleil se couchait, on voyait un côté où il faisait encore jour et l'autre qui était déjà perdu dans la nuit. pour que vous compreniez mieux, j'ai essayé de prendre ce phénomène en photo, mais mes talents de photographes n'ont rien donné de convainquant! Par conséquent, il vous faudra venir à Melbourne pour partager avec moi ce fait de la nature.

Voilà pour mes activités australiennes. Je pars dimanche matin pour 5 jours à Sydney (et oui, j'ai deux semaines de vacances) où j'espère pouvoir améliorer ma technique de surf et faire quelques visites. Pour l'occasion, je me suis complétement rasé le crâne, en espérant que je bronze à Sydney (en fait je voulais être comme Ussain (Bolt)). Je vous raconterai ça dans le prochain chapitre.

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